architecture, The news!
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Mar 5 Déc 2006 - 21:37
à partir du samedi 09 decembre 2006:
www.seminairedeserts-epau.org
Sous le Haut Patronage de
Monsieur le Ministre de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique
Séminaire International
HABITER LES DESERTS
« Un urbanisme durable est-il encore
possible dans les régions arides et
chaudes ? »
Ghardaïa, 09 au 12 décembre 2006
République Algérienne Démocratique et Populaire Algerienne
L’Organisation des Nations Unies a déclaré l’année 2006 comme l’Année internationale des
déserts et de la lutte contre la désertification.
Cette mobilisation internationale d’envergure exprime avant tout une inquiétude sérieuse de la part
de la communauté internationale face aux risques évidents et graves de la désertification. Elle
traduit la nécessité et l’urgence de lutter contre la précarité dans laquelle vit la plus grande partie
de la population dans les régions arides du globe, surtout les régions chaudes. Il ne s’agit pas
moins d’un milliard de personnes qui peuplent ces territoires couvrant plus du tiers de la surface
des continents, selon les estimations récentes de l’ONU.
Par ailleurs, elle manifeste l’intérêt scientifique et culturel grandissant pour ces écosystèmes
uniques qui ont su s’adapter à un environnement hostile et qui cachent une richesse et une
diversité culturelle et naturelle rares qu’il s’agit de connaître et protéger.
Légitimée par la nécessité de développement, la croissance rapide et récente des villes dans ces
régions, notamment en Algérie, ignore la plupart du temps les conditions d’aridité et la fragilité du
milieu en consommant de manière irraisonnée les territoires et les ressources. Elle constitue de ce
fait une des inquiétudes les plus sérieuses, tant les effets préjudiciables peuvent être sévères,
allant jusqu’à compromettre à terme les conditions de vie des populations.
Cette problématique, unanimement considérée comme prioritaire, appelle une réflexion sur un
nouveau paradigme urbanistique qui tienne compte des conditions climatiques particulières de ces
régions dans le respect des modes de vie locaux.
L’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger (EPAU – Algérie), en collaboration
avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse (ENSAT – France), avec le soutien
du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), souhaitent s’associer à cet
effort de sensibilisation et de réflexion scientifique autour de la problématique liée aux conditions
de vie dans les villes du désert en mobilisant, autour d’un séminaire intitulé « HABITER LES
DESERTS, un urbanisme durable est-il encore possible dans les régions arides et
chaudes ? », des scientifiques et concepteurs de nombreux pays partageant ces préoccupations.
Cette rencontre internationale tentera d’apporter un éclairage scientifique renouvelé sur les
principales réflexions qu’appelle cette problématique et qui feront l’objet de six thématiques :
Thématique 1 : Risques liés aux changements climatiques et implications sur les
Villes.
La réflexion autour des récents changements climatiques d’importance, devra permettre de situer
les principales causes de l’activité humaine et les manifestations dominantes, notamment
l’évolution de l’aridité, auxquelles le monde devra se préparer. Elle devra permettre de situer les
mesures globales indispensables pour en réduire les effets négatifs et mettre en perspective la
nécessité d’un urbanisme climatique.
Thématique 2 : Urbanisme climatique.
Les interventions dans ce thème permettront de mieux saisir la problématique de soutenabilité
dans les régions arides, notamment la prise en compte du facteur climatique. Elles expliciteront les
phénomènes physiques liés aux microclimats urbains, principalement les effets de la forme urbaine
et des éléments naturels. Elles concluront sur des recommandations essentielles en matière de
confort.
Thématique 3 : Mode de vie et pratiques sociales.
La notion relative de confort physique et l’adéquation des conceptions urbaines au milieu aride ne
peuvent être appréciées qu’à travers un éclairage précis des liens particuliers qu’entretiennent les
hommes avec leur environnement physique, de leurs représentations et leurs interactions, ainsi
que des rapports sociaux qu’ils tissent entre eux.
Thématique 4 : Matériaux et construction.
Les techniques de construction traditionnelles, basées sur un savoir-faire vernaculaire et
l’utilisation de matériaux locaux, peuvent être revisitées, adaptées et même hybridées avec des
approches contemporaines, pour permettre un ménagement des ressources, une réduction de
l’impact environnemental et une adéquation à l’évolution des modes de vie.
Thématique 5 : Gestion de l’eau.
La rareté de l’eau étant la contrainte principale de vie en milieu aride, il est indispensable de
développer une gestion efficiente des ressources hydriques dans tout le cycle de l’eau.
Cette approche nécessite des dispositions urbanistiques idoines qui feront l’objet d’un
développement dans cette partie.
Thématique 6 : Exemple de conception urbaine.
Les projets illustrant le mieux une démarche intégrée du projet urbain dans les régions arides
seront présentés par leurs concepteurs. Ces exemples montreront comment les connaissances
scientifiques en la matière peuvent constituer des vecteurs puissants de créativité.
Thématique 7 : Centres urbains historiques.
Les centres urbains historique des villes des déserts constituent des modèles d’adaptation aux
conditions particulières de ces régions, qu’il y a lieu de mieux connaître et de protéger.
La contribution de l’ensemble de ces chercheurs et concepteurs fera l’objet d’un ouvrage édité.
Chaque équipe aura à développer sur une vingtaine de pages une des thématiques de ce
séminaire.
Pour plus d’informations consultez le site : www.seminairedeserts-epau.org , ou contactez nous
par Email au : lae_epau@wissal.dz , lae.epau@gmail.com
HABITER LES DESERTS
www.seminairedeserts-epau.org
Sous le Haut Patronage de
Monsieur le Ministre de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique
Séminaire International
HABITER LES DESERTS
« Un urbanisme durable est-il encore
possible dans les régions arides et
chaudes ? »
Ghardaïa, 09 au 12 décembre 2006
République Algérienne Démocratique et Populaire Algerienne
L’Organisation des Nations Unies a déclaré l’année 2006 comme l’Année internationale des
déserts et de la lutte contre la désertification.
Cette mobilisation internationale d’envergure exprime avant tout une inquiétude sérieuse de la part
de la communauté internationale face aux risques évidents et graves de la désertification. Elle
traduit la nécessité et l’urgence de lutter contre la précarité dans laquelle vit la plus grande partie
de la population dans les régions arides du globe, surtout les régions chaudes. Il ne s’agit pas
moins d’un milliard de personnes qui peuplent ces territoires couvrant plus du tiers de la surface
des continents, selon les estimations récentes de l’ONU.
Par ailleurs, elle manifeste l’intérêt scientifique et culturel grandissant pour ces écosystèmes
uniques qui ont su s’adapter à un environnement hostile et qui cachent une richesse et une
diversité culturelle et naturelle rares qu’il s’agit de connaître et protéger.
Légitimée par la nécessité de développement, la croissance rapide et récente des villes dans ces
régions, notamment en Algérie, ignore la plupart du temps les conditions d’aridité et la fragilité du
milieu en consommant de manière irraisonnée les territoires et les ressources. Elle constitue de ce
fait une des inquiétudes les plus sérieuses, tant les effets préjudiciables peuvent être sévères,
allant jusqu’à compromettre à terme les conditions de vie des populations.
Cette problématique, unanimement considérée comme prioritaire, appelle une réflexion sur un
nouveau paradigme urbanistique qui tienne compte des conditions climatiques particulières de ces
régions dans le respect des modes de vie locaux.
L’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger (EPAU – Algérie), en collaboration
avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse (ENSAT – France), avec le soutien
du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), souhaitent s’associer à cet
effort de sensibilisation et de réflexion scientifique autour de la problématique liée aux conditions
de vie dans les villes du désert en mobilisant, autour d’un séminaire intitulé « HABITER LES
DESERTS, un urbanisme durable est-il encore possible dans les régions arides et
chaudes ? », des scientifiques et concepteurs de nombreux pays partageant ces préoccupations.
Cette rencontre internationale tentera d’apporter un éclairage scientifique renouvelé sur les
principales réflexions qu’appelle cette problématique et qui feront l’objet de six thématiques :
Thématique 1 : Risques liés aux changements climatiques et implications sur les
Villes.
La réflexion autour des récents changements climatiques d’importance, devra permettre de situer
les principales causes de l’activité humaine et les manifestations dominantes, notamment
l’évolution de l’aridité, auxquelles le monde devra se préparer. Elle devra permettre de situer les
mesures globales indispensables pour en réduire les effets négatifs et mettre en perspective la
nécessité d’un urbanisme climatique.
Thématique 2 : Urbanisme climatique.
Les interventions dans ce thème permettront de mieux saisir la problématique de soutenabilité
dans les régions arides, notamment la prise en compte du facteur climatique. Elles expliciteront les
phénomènes physiques liés aux microclimats urbains, principalement les effets de la forme urbaine
et des éléments naturels. Elles concluront sur des recommandations essentielles en matière de
confort.
Thématique 3 : Mode de vie et pratiques sociales.
La notion relative de confort physique et l’adéquation des conceptions urbaines au milieu aride ne
peuvent être appréciées qu’à travers un éclairage précis des liens particuliers qu’entretiennent les
hommes avec leur environnement physique, de leurs représentations et leurs interactions, ainsi
que des rapports sociaux qu’ils tissent entre eux.
Thématique 4 : Matériaux et construction.
Les techniques de construction traditionnelles, basées sur un savoir-faire vernaculaire et
l’utilisation de matériaux locaux, peuvent être revisitées, adaptées et même hybridées avec des
approches contemporaines, pour permettre un ménagement des ressources, une réduction de
l’impact environnemental et une adéquation à l’évolution des modes de vie.
Thématique 5 : Gestion de l’eau.
La rareté de l’eau étant la contrainte principale de vie en milieu aride, il est indispensable de
développer une gestion efficiente des ressources hydriques dans tout le cycle de l’eau.
Cette approche nécessite des dispositions urbanistiques idoines qui feront l’objet d’un
développement dans cette partie.
Thématique 6 : Exemple de conception urbaine.
Les projets illustrant le mieux une démarche intégrée du projet urbain dans les régions arides
seront présentés par leurs concepteurs. Ces exemples montreront comment les connaissances
scientifiques en la matière peuvent constituer des vecteurs puissants de créativité.
Thématique 7 : Centres urbains historiques.
Les centres urbains historique des villes des déserts constituent des modèles d’adaptation aux
conditions particulières de ces régions, qu’il y a lieu de mieux connaître et de protéger.
La contribution de l’ensemble de ces chercheurs et concepteurs fera l’objet d’un ouvrage édité.
Chaque équipe aura à développer sur une vingtaine de pages une des thématiques de ce
séminaire.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Jeu 14 Déc 2006 - 0:51
08/12/2006:
la Fabrique du territoire : Ground Zero, New York, NY
vendredi 8 décembre 2006, 19h, entrée libre
Rencontre AIA/Maison de l’architecture.
En partenariat avec Cimbéton, Centre d'information sur le béton et ses applications.
La Maison de l’architecture et l’American Institute of Architects (A.I.A) initient une première collaboration autour de la reconstruction du World Trade Center (WTC) de New York.
Depuis les attentats du 11 septembre, le Lower Manhattan Development Corp (LMDC) est chargé de la reconstruction du site de Ground Zero.
Les architectes Daniel Libeskind et Santiago Calatrava ont été respectivement retenus pour la "Freedom Tower" et le "WTC Transportation Hub", et Handel Architects and Peter Walker & Partners, Landscape Architects, pour le "WTC Memorial".
L’historique et la charge symbolique du WTC, la topographie du site urbain et les modalités de définition du programme de reconstruction seront présentés, ainsi que l’organisation des maîtrises d’ouvrage et le partenariat entre le Port Authority of New York et le secteur privé.
Max Bond, architecte membre de l’AIA, en charge d’une partie de la reconstruction de Ground Zero (World Trade Center Memorial et Memorial Museum), pilotera cette Fabrique, en présence d’un représentant du Lower Manhattan Development Corporation, et de Philippe Robert, architecte.
Le Continental Europe Chapter de l'A.I.A répond aux besoins de ses 250 membres d’élargir leur horizon professionnel, d’échanger sur leurs méthodes de travail et d’avoir une meilleure connaissance de l’architecture internationale.
11/12/2006:
Aluminium group chair, Ou comment avoir cinquante ans d’avance en 1958
Il pourrait avoir été conçu hier, mais en fait il a près de cinquante ans. Le fauteuil de la série des Aluminium Group conçu en 1958 par le couple Charles et Ray Eames, ne laisse pas indifférent. Certes il est, aujourd’hui, presque banal, anodin, passe partout, et qui plus est confortable. Ce fauteuil est à lui seul une définition de l’avant garde ; cette capacité à imaginer avec des dizaines d’années d’avance des formes qui épouseront les fonctions et semblent ne jamais devoir lasser l’oeil.
Alors que les show-room contemporains sont encombrés d’exercices de style déjà datés. Il faut voir ce voyage dans le futur qui nous vient d’il y a un demi siècle.
Aux candidats designers de fauteuil d’avoir le vertige d’en faire autant aujourd’hui.
Un exemplaire de ce fauteuil était généreusement offert par VITRA, ( qui tient show room au 40, rue Violet dans le XV arrondissement de Paris, ) lors de la présentation de la réédition DOMUS par Taschen au pavillon de l'Arsenal ( Paris IVe. )
Le site de VITRA
http://www.vitra.com
la Fabrique du territoire : Ground Zero, New York, NY
vendredi 8 décembre 2006, 19h, entrée libre
Rencontre AIA/Maison de l’architecture.
En partenariat avec Cimbéton, Centre d'information sur le béton et ses applications.
La Maison de l’architecture et l’American Institute of Architects (A.I.A) initient une première collaboration autour de la reconstruction du World Trade Center (WTC) de New York.
Depuis les attentats du 11 septembre, le Lower Manhattan Development Corp (LMDC) est chargé de la reconstruction du site de Ground Zero.
Les architectes Daniel Libeskind et Santiago Calatrava ont été respectivement retenus pour la "Freedom Tower" et le "WTC Transportation Hub", et Handel Architects and Peter Walker & Partners, Landscape Architects, pour le "WTC Memorial".
L’historique et la charge symbolique du WTC, la topographie du site urbain et les modalités de définition du programme de reconstruction seront présentés, ainsi que l’organisation des maîtrises d’ouvrage et le partenariat entre le Port Authority of New York et le secteur privé.
Max Bond, architecte membre de l’AIA, en charge d’une partie de la reconstruction de Ground Zero (World Trade Center Memorial et Memorial Museum), pilotera cette Fabrique, en présence d’un représentant du Lower Manhattan Development Corporation, et de Philippe Robert, architecte.
Le Continental Europe Chapter de l'A.I.A répond aux besoins de ses 250 membres d’élargir leur horizon professionnel, d’échanger sur leurs méthodes de travail et d’avoir une meilleure connaissance de l’architecture internationale.
11/12/2006:
Aluminium group chair, Ou comment avoir cinquante ans d’avance en 1958
Il pourrait avoir été conçu hier, mais en fait il a près de cinquante ans. Le fauteuil de la série des Aluminium Group conçu en 1958 par le couple Charles et Ray Eames, ne laisse pas indifférent. Certes il est, aujourd’hui, presque banal, anodin, passe partout, et qui plus est confortable. Ce fauteuil est à lui seul une définition de l’avant garde ; cette capacité à imaginer avec des dizaines d’années d’avance des formes qui épouseront les fonctions et semblent ne jamais devoir lasser l’oeil.
Alors que les show-room contemporains sont encombrés d’exercices de style déjà datés. Il faut voir ce voyage dans le futur qui nous vient d’il y a un demi siècle.
Aux candidats designers de fauteuil d’avoir le vertige d’en faire autant aujourd’hui.
Un exemplaire de ce fauteuil était généreusement offert par VITRA, ( qui tient show room au 40, rue Violet dans le XV arrondissement de Paris, ) lors de la présentation de la réédition DOMUS par Taschen au pavillon de l'Arsenal ( Paris IVe. )
Le site de VITRA
http://www.vitra.com
l'administration s'excuse du retard apporté à ce topic
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Jeu 14 Déc 2006 - 16:07
14/12/2006 :
Remise des prix 2006 de l'Académie Internationale d'Architecture
Ce mardi 12 décembre avait lieu la remise des pris de l’Académie Internationale d’Architecture dans les salons du ministère de la culture et de la communication sous la présidence de M Donnedieu de Vabres.
L’AIA a été créée en 1986, c’est une ONG, reconnue par l’UNESCO, et dont le siège est situé à SOFIA. Elle rassemble 70 académiciens cooptés et 70 professeurs.
Tous les trois ans, un congrès réunit pendant une semaine tous les membres de l’association. Le dernier en date s’est tenu du 13 au 18 mai 2006.
Cette année 152 projets d’architectes de 24 nations, ont été soumis à un jury présidé par le professeur Stoïlov et aux six membres du jury.
11 membres français, titulaires de l’AIA, ont obtenu une récompense.
le site internet de l’AIA
http://www.iaa-ngo.org
Revivre la cérémonie : ( vidéos au format QT 7 )
http://www.archicool.com/video/aia.shtml
Remise des prix 2006 de l'Académie Internationale d'Architecture
Ce mardi 12 décembre avait lieu la remise des pris de l’Académie Internationale d’Architecture dans les salons du ministère de la culture et de la communication sous la présidence de M Donnedieu de Vabres.
L’AIA a été créée en 1986, c’est une ONG, reconnue par l’UNESCO, et dont le siège est situé à SOFIA. Elle rassemble 70 académiciens cooptés et 70 professeurs.
Tous les trois ans, un congrès réunit pendant une semaine tous les membres de l’association. Le dernier en date s’est tenu du 13 au 18 mai 2006.
Cette année 152 projets d’architectes de 24 nations, ont été soumis à un jury présidé par le professeur Stoïlov et aux six membres du jury.
11 membres français, titulaires de l’AIA, ont obtenu une récompense.
le site internet de l’AIA
http://www.iaa-ngo.org
Revivre la cérémonie : ( vidéos au format QT 7 )
http://www.archicool.com/video/aia.shtml
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Sam 16 Déc 2006 - 10:11
15/12/2006 :
Harmonisation européenne des codes NAF oblige, les architectes verront leur identification APE ( activité principale exercée, ) délivrée par l’INSEE ( actuellement 742 A ) devenir 71.11Z
Suite numéraire prometteuse, puisque le 7 est porte bonheur, l’as gagne toujours, quant au Z... et bien c’est le bon dernier.
Source :
http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/nomenclatures/naf-cpf_2008/presentation.htm
Harmonisation européenne des codes NAF oblige, les architectes verront leur identification APE ( activité principale exercée, ) délivrée par l’INSEE ( actuellement 742 A ) devenir 71.11Z
Suite numéraire prometteuse, puisque le 7 est porte bonheur, l’as gagne toujours, quant au Z... et bien c’est le bon dernier.
Source :
http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/nomenclatures/naf-cpf_2008/presentation.htm
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Re: architecture, The news!
algerianVertigo Mer 20 Déc 2006 - 20:41
[quote="dj_sparco"]08/12/2006:
la Fabrique du territoire : Ground Zero, New York, NY
vendredi 8 décembre 2006, 19h, entrée libre
Rencontre AIA/Maison de l’architecture.
En partenariat avec Cimbéton, Centre d'information sur le béton et ses applications.
La Maison de l’architecture et l’American Institute of Architects (A.I.A) initient une première collaboration autour de la reconstruction du World Trade Center (WTC) de New York.
Depuis les attentats du 11 septembre, le Lower Manhattan Development Corp (LMDC) est chargé de la reconstruction du site de Ground Zero.
Les architectes Daniel Libeskind et Santiago Calatrava ont été respectivement retenus pour la "Freedom Tower" et le "WTC Transportation Hub", et Handel Architects and Peter Walker & Partners, Landscape Architects, pour le "WTC Memorial".
L’historique et la charge symbolique du WTC, la topographie du site urbain et les modalités de définition du programme de reconstruction seront présentés, ainsi que l’organisation des maîtrises d’ouvrage et le partenariat entre le Port Authority of New York et le secteur privé.
Max Bond, architecte membre de l’AIA, en charge d’une partie de la reconstruction de Ground Zero (World Trade Center Memorial et Memorial Museum), pilotera cette Fabrique, en présence d’un représentant du Lower Manhattan Development Corporation, et de Philippe Robert, architecte.
Le Continental Europe Chapter de l'A.I.A répond aux besoins de ses 250 membres d’élargir leur horizon professionnel, d’échanger sur leurs méthodes de travail et d’avoir une meilleure connaissance de l’architecture internationale.
11/12/2006:
Aluminium group chair, Ou comment avoir cinquante ans d’avance en 1958
Il pourrait avoir été conçu hier, mais en fait il a près de cinquante ans. Le fauteuil de la série des Aluminium Group conçu en 1958 par le couple Charles et Ray Eames, ne laisse pas indifférent. Certes il est, aujourd’hui, presque banal, anodin, passe partout, et qui plus est confortable. Ce fauteuil est à lui seul une définition de l’avant garde ; cette capacité à imaginer avec des dizaines d’années d’avance des formes qui épouseront les fonctions et semblent ne jamais devoir lasser l’oeil.
Alors que les show-room contemporains sont encombrés d’exercices de style déjà datés. Il faut voir ce voyage dans le futur qui nous vient d’il y a un demi siècle.
Aux candidats designers de fauteuil d’avoir le vertige d’en faire autant aujourd’hui.
Un exemplaire de ce fauteuil était généreusement offert par VITRA, ( qui tient show room au 40, rue Violet dans le XV arrondissement de Paris, ) lors de la présentation de la réédition DOMUS par Taschen au pavillon de l'Arsenal ( Paris IVe. )
Le site de VITRA
http://www.vitra.com
j'ai entendu dire que jean nouvel a été retenu pour un des projets peut tu me donner confirmation merci merci
la Fabrique du territoire : Ground Zero, New York, NY
vendredi 8 décembre 2006, 19h, entrée libre
Rencontre AIA/Maison de l’architecture.
En partenariat avec Cimbéton, Centre d'information sur le béton et ses applications.
La Maison de l’architecture et l’American Institute of Architects (A.I.A) initient une première collaboration autour de la reconstruction du World Trade Center (WTC) de New York.
Depuis les attentats du 11 septembre, le Lower Manhattan Development Corp (LMDC) est chargé de la reconstruction du site de Ground Zero.
Les architectes Daniel Libeskind et Santiago Calatrava ont été respectivement retenus pour la "Freedom Tower" et le "WTC Transportation Hub", et Handel Architects and Peter Walker & Partners, Landscape Architects, pour le "WTC Memorial".
L’historique et la charge symbolique du WTC, la topographie du site urbain et les modalités de définition du programme de reconstruction seront présentés, ainsi que l’organisation des maîtrises d’ouvrage et le partenariat entre le Port Authority of New York et le secteur privé.
Max Bond, architecte membre de l’AIA, en charge d’une partie de la reconstruction de Ground Zero (World Trade Center Memorial et Memorial Museum), pilotera cette Fabrique, en présence d’un représentant du Lower Manhattan Development Corporation, et de Philippe Robert, architecte.
Le Continental Europe Chapter de l'A.I.A répond aux besoins de ses 250 membres d’élargir leur horizon professionnel, d’échanger sur leurs méthodes de travail et d’avoir une meilleure connaissance de l’architecture internationale.
11/12/2006:
Aluminium group chair, Ou comment avoir cinquante ans d’avance en 1958
Il pourrait avoir été conçu hier, mais en fait il a près de cinquante ans. Le fauteuil de la série des Aluminium Group conçu en 1958 par le couple Charles et Ray Eames, ne laisse pas indifférent. Certes il est, aujourd’hui, presque banal, anodin, passe partout, et qui plus est confortable. Ce fauteuil est à lui seul une définition de l’avant garde ; cette capacité à imaginer avec des dizaines d’années d’avance des formes qui épouseront les fonctions et semblent ne jamais devoir lasser l’oeil.
Alors que les show-room contemporains sont encombrés d’exercices de style déjà datés. Il faut voir ce voyage dans le futur qui nous vient d’il y a un demi siècle.
Aux candidats designers de fauteuil d’avoir le vertige d’en faire autant aujourd’hui.
Un exemplaire de ce fauteuil était généreusement offert par VITRA, ( qui tient show room au 40, rue Violet dans le XV arrondissement de Paris, ) lors de la présentation de la réédition DOMUS par Taschen au pavillon de l'Arsenal ( Paris IVe. )
Le site de VITRA
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j'ai entendu dire que jean nouvel a été retenu pour un des projets peut tu me donner confirmation merci merci
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Jeu 21 Déc 2006 - 0:33
effectivement j'ai eu des echos mais je ne peux rien te dire vu que ce n'est pas de source officiel
dsl
dsl
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Ven 22 Déc 2006 - 21:22
22/12/2006:
Le Musée de l'Homme va pouvoir revenir à sa mission essentielle (directeur)
PARIS, 21 déc 2006 (AFP) - La perte de ses prestigieuses collections ethnologiques au profit du nouveau musée du Quai Branly renforce le musée de l'Homme dans sa mission d'origine: la présentation de l'humanité dans son ensemble, affirme son directeur Zeev Gourarier interrogé par l'AFP.
Q - La prochaine restructuration du Musée de l'Homme efface-t-elle le traumatisme de la perte des collections ethnologiques ?
R - "Le Musée de l'Homme s'était déjà séparé de ses collections "France" pour créer le musée des Arts et Traditions populaires en 1937. Là, on s'est séparé d'une autre partie de nos collections. Du coup, cela nous permet de revenir à l'essentiel. Le Musée de l'Homme ancienne façon était largement un musée exotique et on a tous en tête la Venus hottentote, les têtes Jivaro....
Le nouveau Musée de l'Homme va pouvoir se recentrer sur le propos fondamental de Paul Rivet (ndlr: son directeur lors de sa réouverture après une première rénovation en 1938), c'est-à-dire être véritablement un Musée de l'Homme et non pas des seuls hommes étrangers. A mes yeux, c'est une chance".
Q - Comment seront structurées les collections ?
R - A l'heure actuelle, quatre thématiques sont à l'étude: qui est l'homme ? d'où venons-nous ? qui sommes-nous ? où allons-nous ? Demain, le musée de l'Homme s'organisera peut-être autour de cinq thématiques et pas quatre, ou peut-être trois. Quand je suis arrivé, j'en avais proposé sept. Là dessus, les scientifiques n'ont pas fini de travailler.
Ces thèmes figurent d'ores et déjà au centre d'expositions comme "Tous parents, tous différents" ou "Six milliards d'hommes", qui constituent les embryons du grand musée qui est en train de naître aujourd'hui.
Q - Quelle est l'ambition du futur musée ?
R - "De très brillants intellectuels, comme André Leroi-Gourhan ou Marcel Mauss, ont travaillé ici et notre volonté est de renouer avec ce rayonnement intellectuel, en ayant en plus les moyens matériels de mener cette révolution que vivent actuellement les sciences de l'Homme.
Le Musée de l'Homme va pouvoir revenir à sa mission essentielle (directeur)
PARIS, 21 déc 2006 (AFP) - La perte de ses prestigieuses collections ethnologiques au profit du nouveau musée du Quai Branly renforce le musée de l'Homme dans sa mission d'origine: la présentation de l'humanité dans son ensemble, affirme son directeur Zeev Gourarier interrogé par l'AFP.
Q - La prochaine restructuration du Musée de l'Homme efface-t-elle le traumatisme de la perte des collections ethnologiques ?
R - "Le Musée de l'Homme s'était déjà séparé de ses collections "France" pour créer le musée des Arts et Traditions populaires en 1937. Là, on s'est séparé d'une autre partie de nos collections. Du coup, cela nous permet de revenir à l'essentiel. Le Musée de l'Homme ancienne façon était largement un musée exotique et on a tous en tête la Venus hottentote, les têtes Jivaro....
Le nouveau Musée de l'Homme va pouvoir se recentrer sur le propos fondamental de Paul Rivet (ndlr: son directeur lors de sa réouverture après une première rénovation en 1938), c'est-à-dire être véritablement un Musée de l'Homme et non pas des seuls hommes étrangers. A mes yeux, c'est une chance".
Q - Comment seront structurées les collections ?
R - A l'heure actuelle, quatre thématiques sont à l'étude: qui est l'homme ? d'où venons-nous ? qui sommes-nous ? où allons-nous ? Demain, le musée de l'Homme s'organisera peut-être autour de cinq thématiques et pas quatre, ou peut-être trois. Quand je suis arrivé, j'en avais proposé sept. Là dessus, les scientifiques n'ont pas fini de travailler.
Ces thèmes figurent d'ores et déjà au centre d'expositions comme "Tous parents, tous différents" ou "Six milliards d'hommes", qui constituent les embryons du grand musée qui est en train de naître aujourd'hui.
Q - Quelle est l'ambition du futur musée ?
R - "De très brillants intellectuels, comme André Leroi-Gourhan ou Marcel Mauss, ont travaillé ici et notre volonté est de renouer avec ce rayonnement intellectuel, en ayant en plus les moyens matériels de mener cette révolution que vivent actuellement les sciences de l'Homme.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Lun 1 Jan 2007 - 20:56
01/01/2007:
Données parasismiques truquées au Japon: prison ferme pour un architecte.
TOKYO, 26 déc 2006 (AFP) - La justice nippone a condamné mardi à cinq ans de prison un architecte au centre d'un énorme scandale d'immeubles construits selon des données parasismiques falsifiées.
Le tribunal de Tokyo a également infligé une amende de 1,8 million de yens (12.000 euros) à Hidetsugu Aneha, qui avait admis en novembre 2005 avoir construit une centaine d'immeubles d'habitation et hôtels équipés de dispositifs parasismiques insuffisants afin de réduire les coûts.
La peine est conforme aux réquisitions du Parquet.
Ce scandale a profondément choqué l'opinion publique au Japon, pays qui subit 20% des secousses telluriques les plus violentes enregistrées chaque année dans le monde.
"Cette affaire sans précédent, dans laquelle des immeubles dangereux ont été construits les uns après les autres, a mis en danger de nombreuses vies humaines et a généré une grande angoisse au sein de la société", a affirmé le ministère public dans une déclaration finale lue devant la Cour.
"Dans le but de mener un train de vie luxueux, il a falsifié les données à plusieurs reprises", a-t-il souligné.
"Il n'a pas le moindre sens de l'éthique et a tenté de minimiser sa responsabilité pénale", a-t-il déploré.
Certains immeubles construits par M. Aneha risqueraient de s'écrouler lors d'une secousse de magnitude moyenne, comme il en survient très souvent dans le pays.
Le gouvernement a dû débloquer une enveloppe d'urgence de 8 milliards de yens (57 millions d'euros) pour assister les milliers de personnes qui ont été contraintes de quitter à la hâte leurs logements défectueux.
kdf-mie/roc/php
Données parasismiques truquées au Japon: prison ferme pour un architecte.
TOKYO, 26 déc 2006 (AFP) - La justice nippone a condamné mardi à cinq ans de prison un architecte au centre d'un énorme scandale d'immeubles construits selon des données parasismiques falsifiées.
Le tribunal de Tokyo a également infligé une amende de 1,8 million de yens (12.000 euros) à Hidetsugu Aneha, qui avait admis en novembre 2005 avoir construit une centaine d'immeubles d'habitation et hôtels équipés de dispositifs parasismiques insuffisants afin de réduire les coûts.
La peine est conforme aux réquisitions du Parquet.
Ce scandale a profondément choqué l'opinion publique au Japon, pays qui subit 20% des secousses telluriques les plus violentes enregistrées chaque année dans le monde.
"Cette affaire sans précédent, dans laquelle des immeubles dangereux ont été construits les uns après les autres, a mis en danger de nombreuses vies humaines et a généré une grande angoisse au sein de la société", a affirmé le ministère public dans une déclaration finale lue devant la Cour.
"Dans le but de mener un train de vie luxueux, il a falsifié les données à plusieurs reprises", a-t-il souligné.
"Il n'a pas le moindre sens de l'éthique et a tenté de minimiser sa responsabilité pénale", a-t-il déploré.
Certains immeubles construits par M. Aneha risqueraient de s'écrouler lors d'une secousse de magnitude moyenne, comme il en survient très souvent dans le pays.
Le gouvernement a dû débloquer une enveloppe d'urgence de 8 milliards de yens (57 millions d'euros) pour assister les milliers de personnes qui ont été contraintes de quitter à la hâte leurs logements défectueux.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Mer 3 Jan 2007 - 13:16
27/12/2006:
nouvelle "année record" pour la construction en France
Plus de 430.000 logements auront été mis en chantier en France en 2006, une nouvelle "année record" pour la construction dont la croissance doit absolument se maintenir pour répondre à la demande, voire croître pour résorber le déficit.
Le nombre de permis de construire a augmenté de 12,3% entre novembre 2005 et novembre 2006, à 564.974, et celui des mises en chantier a atteint 428.727, en hausse de 6,6%, selon les chiffres du ministère de l'Equipement publiés mercredi.
La barre des 400.000 avait été franchie l'année dernière, contre seulement 308.396 en 2000.
"2006 est l'année des records de la construction en France", s'est félicité le ministre de la Cohésion sociale et du Logement, Jean-Louis Borloo. C'est "un excellent millésime", a renchéri la Fédération française du bâtiment (FFB), qui évoque une activité en hausse de 4,9% en volume à "un niveau inégalé depuis 27 ans".
Mais "plusieurs interrogations demeurent", nuance la FFB, qui souhaite pour 2007 une croissance "supérieure à 2%", "des taux d'intérêt bas" et "un environnement réglementaire inchangé".
Expert en économie de l'immobilier, l'universitaire Michel Mouillart parle d'une "activité phénoménale" et assure que "2007 va être une année encore meilleure que 2006".
Mais il insiste sur la nécessaire poursuite de l'effort. Pour tenir compte des évolutions démographiques et des nouvelles structures familiales, il faut selon lui "construire entre 360.000 et 400.000 logements par an", un chiffre auquel il faut ajouter "le déficit de 800.000 logements qui reste à résorber".
Si, au rythme actuel, la construction permet de répondre à la demande, elle ne peut s'attaquer au déficit qu'à hauteur "d'au maximum 50.000 logements par an". "A ce rythme, il faudrait 16 ans pour le résorber", avertit M. Mouillart, qui plaide pour un rythme beaucoup plus rapide.
De son côté, M. Borloo assure que "nous avons rattrapé le retard", après "20 années où la construction a été très inférieure aux besoins des Français et où les changements sociétaux n'ont pas été suffisamment pris en compte".
Des "années d'inaction" qui ont provoqué "une grave crise du logement", accuse-t-il, en défendant la politique "extrêmement volontariste" menée depuis cinq ans, avec le plan de Cohésion sociale, le plan de rénovation urbaine et la loi ENL (engagement national pour le logement).
Mais il reconnaît qu'il "faudra encore quelques années pour (...) offrir à chacun un logement répondant à ses besoins".
D'autant que la baisse de 0,4% des mises en chantier observée sur la période de septembre à novembre 2006, même si elle est infime, commence à traduire une tension sur le marché du logement social, s'inquiète Michel Mouillart.
Elle traduit "une baisse de la construction défiscalisée pour la location", du type du dispositif Robien, analyse-t-il, mais elle montre aussi une chute des logements sociaux locatifs neufs (HLM). "On est arrivé à un palier", mais "il va falloir le franchir et, pour cela, y mettre le paquet", ajoute-t-il, "c'est l'un des enjeux des prochaines années".
Le ministre assure, lui, que "2007 sera l'année de la concrétisation de nombreux et nouveaux programmes de construction".
nouvelle "année record" pour la construction en France
Plus de 430.000 logements auront été mis en chantier en France en 2006, une nouvelle "année record" pour la construction dont la croissance doit absolument se maintenir pour répondre à la demande, voire croître pour résorber le déficit.
Le nombre de permis de construire a augmenté de 12,3% entre novembre 2005 et novembre 2006, à 564.974, et celui des mises en chantier a atteint 428.727, en hausse de 6,6%, selon les chiffres du ministère de l'Equipement publiés mercredi.
La barre des 400.000 avait été franchie l'année dernière, contre seulement 308.396 en 2000.
"2006 est l'année des records de la construction en France", s'est félicité le ministre de la Cohésion sociale et du Logement, Jean-Louis Borloo. C'est "un excellent millésime", a renchéri la Fédération française du bâtiment (FFB), qui évoque une activité en hausse de 4,9% en volume à "un niveau inégalé depuis 27 ans".
Mais "plusieurs interrogations demeurent", nuance la FFB, qui souhaite pour 2007 une croissance "supérieure à 2%", "des taux d'intérêt bas" et "un environnement réglementaire inchangé".
Expert en économie de l'immobilier, l'universitaire Michel Mouillart parle d'une "activité phénoménale" et assure que "2007 va être une année encore meilleure que 2006".
Mais il insiste sur la nécessaire poursuite de l'effort. Pour tenir compte des évolutions démographiques et des nouvelles structures familiales, il faut selon lui "construire entre 360.000 et 400.000 logements par an", un chiffre auquel il faut ajouter "le déficit de 800.000 logements qui reste à résorber".
Si, au rythme actuel, la construction permet de répondre à la demande, elle ne peut s'attaquer au déficit qu'à hauteur "d'au maximum 50.000 logements par an". "A ce rythme, il faudrait 16 ans pour le résorber", avertit M. Mouillart, qui plaide pour un rythme beaucoup plus rapide.
De son côté, M. Borloo assure que "nous avons rattrapé le retard", après "20 années où la construction a été très inférieure aux besoins des Français et où les changements sociétaux n'ont pas été suffisamment pris en compte".
Des "années d'inaction" qui ont provoqué "une grave crise du logement", accuse-t-il, en défendant la politique "extrêmement volontariste" menée depuis cinq ans, avec le plan de Cohésion sociale, le plan de rénovation urbaine et la loi ENL (engagement national pour le logement).
Mais il reconnaît qu'il "faudra encore quelques années pour (...) offrir à chacun un logement répondant à ses besoins".
D'autant que la baisse de 0,4% des mises en chantier observée sur la période de septembre à novembre 2006, même si elle est infime, commence à traduire une tension sur le marché du logement social, s'inquiète Michel Mouillart.
Elle traduit "une baisse de la construction défiscalisée pour la location", du type du dispositif Robien, analyse-t-il, mais elle montre aussi une chute des logements sociaux locatifs neufs (HLM). "On est arrivé à un palier", mais "il va falloir le franchir et, pour cela, y mettre le paquet", ajoute-t-il, "c'est l'un des enjeux des prochaines années".
Le ministre assure, lui, que "2007 sera l'année de la concrétisation de nombreux et nouveaux programmes de construction".
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Jeu 4 Jan 2007 - 23:48
04/01/2007:
Auditorium de Paris : six architectes sélectionnés
PARIS, 4 jan 2007 (AFP) - Six architectes ont été sélectionnés jeudi par le ministère de la Culture et la Ville de Paris pour présenter un projet en vue de la construction de la Philharmonie de Paris, un grand auditorium dans le Parc de La Villette, indique un communiqué commun.
Les cabinets d'architecture retenus, parmi 98 candidatures, sont : Coop Himme(l)blau (Autriche), Zaha Hadid (Royaume-Uni), MVRDV (Pays-Bas), Christian de Portzamparc (France), Jean Nouvel (France) et Francis Soler (France).
Le jury du concours, présidé par Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, et Bertrand Delanoë, maire de Paris, se réunira à nouveau au début du mois d'avril 2007 afin d'étudier les projets présentés par les six candidats et désigner le lauréat.
La Philharmonie de Paris comportera 2.400 places. Elle accueillera plusieurs orchestres en résidence permanente ou temporaire, dont l'Orchestre de Paris. Elle sera dotée de plusieurs salles de répétition et comportera un pôle éducatif et des espaces réservés à des expositions en lien avec la programmation de la salle.
La construction du bâtiment, d'un coût estimé à 200 millions d'euros, sera financée à égalité par l'Etat (45%) et la Ville (45%), la Région Ile-de-France devant apporter les 10% restants. Son ouverture est prévue en 2012.
Auditorium de Paris : six architectes sélectionnés
PARIS, 4 jan 2007 (AFP) - Six architectes ont été sélectionnés jeudi par le ministère de la Culture et la Ville de Paris pour présenter un projet en vue de la construction de la Philharmonie de Paris, un grand auditorium dans le Parc de La Villette, indique un communiqué commun.
Les cabinets d'architecture retenus, parmi 98 candidatures, sont : Coop Himme(l)blau (Autriche), Zaha Hadid (Royaume-Uni), MVRDV (Pays-Bas), Christian de Portzamparc (France), Jean Nouvel (France) et Francis Soler (France).
Le jury du concours, présidé par Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, et Bertrand Delanoë, maire de Paris, se réunira à nouveau au début du mois d'avril 2007 afin d'étudier les projets présentés par les six candidats et désigner le lauréat.
La Philharmonie de Paris comportera 2.400 places. Elle accueillera plusieurs orchestres en résidence permanente ou temporaire, dont l'Orchestre de Paris. Elle sera dotée de plusieurs salles de répétition et comportera un pôle éducatif et des espaces réservés à des expositions en lien avec la programmation de la salle.
La construction du bâtiment, d'un coût estimé à 200 millions d'euros, sera financée à égalité par l'Etat (45%) et la Ville (45%), la Région Ile-de-France devant apporter les 10% restants. Son ouverture est prévue en 2012.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Lun 8 Jan 2007 - 1:40
06/01/2007:
Sortie des eaux il y a 30 ans, Almere incarne l'urbanisme à la néerlandaise.
ALMERE (Pays-Bas), 6 jan 2007 (AFP) - Par Stephanie van den BERG - Dieu a créé la terre, mais les Néerlandais ont créé les Pays-Bas, selon un proverbe local incarné par Almere, ville sortie des fonds marins il y a quelques dizaines d'années et qui connaît la plus forte croissance du royaume.
Il y a moins de 50 ans, la terre d'où est sortie Almere, à une demi-heure au nord-est d'Amsterdam, était en pleine mer. Aujourd'hui, Almere est la ville nouvelle qui connaît la plus forte expansion dans toute l'Europe.
"Cette ville a été entièrement conçue sur la planche à dessin", raconte le maire, Annemarie Jorritsma. "Rien ne s'est développé spontanément, tout a été planifié".
Almere a célébré fin novembre le trentième anniversaire de la remise des clés à ses premiers habitants. Aujourd'hui elle compte 180.0000 résidents, et table sur 250.000 en 2015.
La ville est un terrain de jeu et d'étude pour les passionnés d'architecture ou d'urbanisme, ainsi que les sociologues urbains.
"Almere incarne l'idée qu'une politique gouvernementale peut affecter les évolutions sociales et façonner la société", explique à l'AFP Jaapjan Berg, ancien conservateur de l'institut néerlandais d'architecture (NAI), qui écrit un livre sur les 30 ans de la cité.
Almere est également l'archétype des Pays-Bas avec son environnement artificiel et son urbanisme planifié qui permettent à ce petit pays de 41.528 km2, dont un tiers au-dessous du niveau de la mer, d'héberger 16 millions d'habitants, soit une des densité de population les plus fortes du globe.
"Les Pays-Bas ne peuvent pas se permettre de se vivre autrement que d'une manière parfaitement organisée à cause de cette densité," analyse M. Berg. "En outre, ce n'est pas dans notre nature".
Choisie comme zone de croissance par le gouvernement de La Haye, Almere doit maintenant faire un bond en population. Afin d'en faire une ville authentique, avec son propre caractère, la municipalité a lancé des concours d'architectures pour un nouveau centre-ville et une zone commerciale.
La star de l'architecture néerlandaise contemporaine Rem Koolhaas et son atelier O.M.A. ont été chargés du plan masse du centre-ville. Seul un immeuble est sorti de leurs cartons, un complexe cinématographique, mais ils sont responsables de l'élément visuel le plus frappant : un immense plan incliné artificiel montant jusqu'à 6,50 mètre, seul relief dans l'environnnement désespérément plat des polders.
Avec cette colline artificielle, Koolhas a aussi pu créer deux niveaux dans le centre commercial, dégageant de l'espace pour les axes de circulation et les parcs de stationnement.
Au sommet, l'architecte parisien Christian de Portzamparc a construit la Citadelle, un complexe de magasins surmontés de maisons avec jardins suspendus qui font comme une oasis de verdure.
Le maire, Annemarie Jorritsma, compte sur ce nouveau centre pour changer l'image de sa ville, longtemps considérée comme une cité dortoir parmi d'autres en banlieue d'Amsterdam.
"Les gens croient que Almere n'a pas d'identité propre", reconnaît-elle. "C'est artificiel, et tout y est planifié, mais c'est aussi une ville... une ville qui n'est pas encore achevée".
Sortie des eaux il y a 30 ans, Almere incarne l'urbanisme à la néerlandaise.
ALMERE (Pays-Bas), 6 jan 2007 (AFP) - Par Stephanie van den BERG - Dieu a créé la terre, mais les Néerlandais ont créé les Pays-Bas, selon un proverbe local incarné par Almere, ville sortie des fonds marins il y a quelques dizaines d'années et qui connaît la plus forte croissance du royaume.
Il y a moins de 50 ans, la terre d'où est sortie Almere, à une demi-heure au nord-est d'Amsterdam, était en pleine mer. Aujourd'hui, Almere est la ville nouvelle qui connaît la plus forte expansion dans toute l'Europe.
"Cette ville a été entièrement conçue sur la planche à dessin", raconte le maire, Annemarie Jorritsma. "Rien ne s'est développé spontanément, tout a été planifié".
Almere a célébré fin novembre le trentième anniversaire de la remise des clés à ses premiers habitants. Aujourd'hui elle compte 180.0000 résidents, et table sur 250.000 en 2015.
La ville est un terrain de jeu et d'étude pour les passionnés d'architecture ou d'urbanisme, ainsi que les sociologues urbains.
"Almere incarne l'idée qu'une politique gouvernementale peut affecter les évolutions sociales et façonner la société", explique à l'AFP Jaapjan Berg, ancien conservateur de l'institut néerlandais d'architecture (NAI), qui écrit un livre sur les 30 ans de la cité.
Almere est également l'archétype des Pays-Bas avec son environnement artificiel et son urbanisme planifié qui permettent à ce petit pays de 41.528 km2, dont un tiers au-dessous du niveau de la mer, d'héberger 16 millions d'habitants, soit une des densité de population les plus fortes du globe.
"Les Pays-Bas ne peuvent pas se permettre de se vivre autrement que d'une manière parfaitement organisée à cause de cette densité," analyse M. Berg. "En outre, ce n'est pas dans notre nature".
Choisie comme zone de croissance par le gouvernement de La Haye, Almere doit maintenant faire un bond en population. Afin d'en faire une ville authentique, avec son propre caractère, la municipalité a lancé des concours d'architectures pour un nouveau centre-ville et une zone commerciale.
La star de l'architecture néerlandaise contemporaine Rem Koolhaas et son atelier O.M.A. ont été chargés du plan masse du centre-ville. Seul un immeuble est sorti de leurs cartons, un complexe cinématographique, mais ils sont responsables de l'élément visuel le plus frappant : un immense plan incliné artificiel montant jusqu'à 6,50 mètre, seul relief dans l'environnnement désespérément plat des polders.
Avec cette colline artificielle, Koolhas a aussi pu créer deux niveaux dans le centre commercial, dégageant de l'espace pour les axes de circulation et les parcs de stationnement.
Au sommet, l'architecte parisien Christian de Portzamparc a construit la Citadelle, un complexe de magasins surmontés de maisons avec jardins suspendus qui font comme une oasis de verdure.
Le maire, Annemarie Jorritsma, compte sur ce nouveau centre pour changer l'image de sa ville, longtemps considérée comme une cité dortoir parmi d'autres en banlieue d'Amsterdam.
"Les gens croient que Almere n'a pas d'identité propre", reconnaît-elle. "C'est artificiel, et tout y est planifié, mais c'est aussi une ville... une ville qui n'est pas encore achevée".
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Lun 8 Jan 2007 - 22:12
08/01/2007:
“Pour la Ville quel que soit l’état du monde” ; un essai de l’architecte François Leclercq
François Leclercq, moitié du binôme “Dusapin & Leclercq,” ( http://www.dusapin-leclercq.fr) agence d’architecture parisienne, connue pour sa production sérieuse, toute empreinte de réserve et d’équilibre, peut être un brin néo moderne, et qui n’est pas la genre à concevoir un bâtiment en forme de courge, est né en 1953. Architecte DPLG, il est aussi enseignant à l’école d’architecture de Marne la Vallée.
Avec son associé Fabrice Dusapin, ils furent lauréats du PAN XII en 1982, puis lauréats des albums de la jeune architecture ( première génération) en 1985, prix de la première oeuvre du Moniteur en 1988, prix spécial du jury de l’équerre d’Argent en 1996. En somme, un parcours institutionnel qui est presque l’archétype du parcours rêvé par tous les architectes de France.
François Leclercq est à l’image de l’architecture produite par son agence, urbain et policé, il fait partie de cette génération d’architectes comme les ; Valode et Pistre, Chaix et Morel, Brunet Saunier, Architecture Studio, Reichen et Robert et d’autres, qui eurent, involontairement, deux bonnes fées sur leurs berceaux. Tout d’abord Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République, qui décréta, à la fin des années 70, l’obligation du concours d’architecture pour la commande publique. Ce fut une chance pour cette génération qui commençait à débarquer sur le marché du travail, et surtout qui bénéficia alors de la place laissée vacante par la génération précédente, habituée, elle, aux commande directes, et courroucée à l’idée d’être mise en concurrence lors de concours d’architecture. La porte était ouverte à toute une génération, les places étaient libres, les concours manquaient d’architectes volontaires pour concourir.
Puis, deuxième fée, pour cette génération, Jean Nouvel himself, qui insuffla au milieu des années quatre vingt un véritable vent nouveau sur l’architecture en France, cette même génération sut se saisir et comprendre ce que voulait dire Nouvel, à l’inverse des enseignants des écoles d’architecture, et même de certains critiques comme, alors, Edelmann, alors résolument anti Nouvel, mais qui avait pour excuse, lui, de n’être ni de formation architecte, ni universitaire.
Il faut remarquer aujourd’hui que ces deux facteurs, ( l’appel d’air de l’ouverture de la commande, et un mentor innovant,) ne se reproduisent pas pour les nouvelles générations qui arrivent aujourd’hui sur le marché de la commande. D’abord il y a moins d’équipements publics à construire. De son coté, la commande privée préfère se tourner vers les stars internationales établies.
Curieusement, Nouvel, qui n’est plus innovateur depuis un bail, bénéficie, maintenant, d’une étonnante audience institutionnelle et du soutien des mêmes critiques, vingt ans trop tard.
François Leclercq commet donc un livre édité aux éditions Jean-Michel PLace ( 8 euros ) dans une nouvelle collection “Passage vérité”, placée sous la coordination éditoriale de Melle Carine Merlino.
Ce court essai est composé de cinq chapitres pour soixante et une pages. Un livre pressé comme son auteur, toujours monté sur ressorts. Livre qui semble hésiter entre nostalgie et culpabilité, François Leclerq nous raconte a sa manière les trente glorieuses, et nous prévient des maux à venir.
Les trente glorieuses étaient un rêve, ce rêve nous a quitté définitivement. Aujourd’hui est autre, et la vie continue. Mais, restent échouées et béantes, les erreurs de ces années.
“ Et si la crise avait été en fait les trente glorieuses ?”
Citations : “ Pourtant, un moment de crise n’est pas un moment où les problèmes prennent vie. C’est celui où ils deviennent saillants. Les problèmes existent au-delà et en deçà de la crise. Notre crise urbaine exprime la fracture, la dépendance, l’éloignement, les situations de rupture. Or nous n’avons pas su la lire. Sinon nous ne l’aurions pas circonscrite à l’espace des “cités” et des “quartiers” alors qu’elle nous invitait à repenser notre manière de concevoir la ville. Mais nous continuons à croire en nos chimères. Et les problèmes ici bruyants traversent, silencieux, le reste de la ville française.” fin de citation.
“ Et si la crise avait été en fait les trente glorieuses ?” Si on avait clôt avec elles une parenthèse, une crise de croissance ? Produirait-on aujourd’hui la même ville si l’on admettait que l’équilibre de notre économie était celui du sous emploi, que les trajectoires individuelles n’étaient plus linéaires mais que chacun était exposé désormais aux crises et aux ruptures ?” fdc.
François Leclercq propose alors quelques idées simples,
- Ré-imaginer l’utilisation des rez de chaussées, aujourd’hui délaissées et pourtant seules coutures entre l’espace public et le privé.
- Revoir la véritable oligarchie, des chaînes d’hypers, qui a insidieusement redessiné la carte du commerce et de la ville en France. Citation “ Il faut se souvenir que ces situations tragiques sont nées d’un urbanisme conquérant qui avait cru triompher de ces contraintes désuètes qu’étaient la distance géographique et les conceptions étriquées de l’espace. L’exiguïté et la petitesse des conceptions laisseraient peu à peu place à l’infini champs des projections. On parlerait désormais en zones d’influences, en terme d’irrigation et de fluidité d’accès.”
- Annonce “les tragédies pavillonnaires” véritables promesses de lendemains à déchanter.
L’exercice critique, se termine par un chapitre plus coupable... l’amour de la bagnole. Nobody is perfect. François Leclercq aime sa bagnole, dernière sphère de l’intime, et de soustraction à notre monde de webcams vidéo-surveillées. Interrogé sur cette dissidence à l’époque de la guerre au CO2, François Leclercq se justifie : “ C’est le seul endroit ou je peux me retrouver seul et chanter sans me faire engueuler par mon entourage.”
Pour la Ville quel que soit l’état du monde
Auteur : François Leclerq
Chez Jean Michel Place
ISBN-10: 2858938822
ISBN-13: 978-2858938827
“Pour la Ville quel que soit l’état du monde” ; un essai de l’architecte François Leclercq
François Leclercq, moitié du binôme “Dusapin & Leclercq,” ( http://www.dusapin-leclercq.fr) agence d’architecture parisienne, connue pour sa production sérieuse, toute empreinte de réserve et d’équilibre, peut être un brin néo moderne, et qui n’est pas la genre à concevoir un bâtiment en forme de courge, est né en 1953. Architecte DPLG, il est aussi enseignant à l’école d’architecture de Marne la Vallée.
Avec son associé Fabrice Dusapin, ils furent lauréats du PAN XII en 1982, puis lauréats des albums de la jeune architecture ( première génération) en 1985, prix de la première oeuvre du Moniteur en 1988, prix spécial du jury de l’équerre d’Argent en 1996. En somme, un parcours institutionnel qui est presque l’archétype du parcours rêvé par tous les architectes de France.
François Leclercq est à l’image de l’architecture produite par son agence, urbain et policé, il fait partie de cette génération d’architectes comme les ; Valode et Pistre, Chaix et Morel, Brunet Saunier, Architecture Studio, Reichen et Robert et d’autres, qui eurent, involontairement, deux bonnes fées sur leurs berceaux. Tout d’abord Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République, qui décréta, à la fin des années 70, l’obligation du concours d’architecture pour la commande publique. Ce fut une chance pour cette génération qui commençait à débarquer sur le marché du travail, et surtout qui bénéficia alors de la place laissée vacante par la génération précédente, habituée, elle, aux commande directes, et courroucée à l’idée d’être mise en concurrence lors de concours d’architecture. La porte était ouverte à toute une génération, les places étaient libres, les concours manquaient d’architectes volontaires pour concourir.
Puis, deuxième fée, pour cette génération, Jean Nouvel himself, qui insuffla au milieu des années quatre vingt un véritable vent nouveau sur l’architecture en France, cette même génération sut se saisir et comprendre ce que voulait dire Nouvel, à l’inverse des enseignants des écoles d’architecture, et même de certains critiques comme, alors, Edelmann, alors résolument anti Nouvel, mais qui avait pour excuse, lui, de n’être ni de formation architecte, ni universitaire.
Il faut remarquer aujourd’hui que ces deux facteurs, ( l’appel d’air de l’ouverture de la commande, et un mentor innovant,) ne se reproduisent pas pour les nouvelles générations qui arrivent aujourd’hui sur le marché de la commande. D’abord il y a moins d’équipements publics à construire. De son coté, la commande privée préfère se tourner vers les stars internationales établies.
Curieusement, Nouvel, qui n’est plus innovateur depuis un bail, bénéficie, maintenant, d’une étonnante audience institutionnelle et du soutien des mêmes critiques, vingt ans trop tard.
François Leclercq commet donc un livre édité aux éditions Jean-Michel PLace ( 8 euros ) dans une nouvelle collection “Passage vérité”, placée sous la coordination éditoriale de Melle Carine Merlino.
Ce court essai est composé de cinq chapitres pour soixante et une pages. Un livre pressé comme son auteur, toujours monté sur ressorts. Livre qui semble hésiter entre nostalgie et culpabilité, François Leclerq nous raconte a sa manière les trente glorieuses, et nous prévient des maux à venir.
Les trente glorieuses étaient un rêve, ce rêve nous a quitté définitivement. Aujourd’hui est autre, et la vie continue. Mais, restent échouées et béantes, les erreurs de ces années.
“ Et si la crise avait été en fait les trente glorieuses ?”
Citations : “ Pourtant, un moment de crise n’est pas un moment où les problèmes prennent vie. C’est celui où ils deviennent saillants. Les problèmes existent au-delà et en deçà de la crise. Notre crise urbaine exprime la fracture, la dépendance, l’éloignement, les situations de rupture. Or nous n’avons pas su la lire. Sinon nous ne l’aurions pas circonscrite à l’espace des “cités” et des “quartiers” alors qu’elle nous invitait à repenser notre manière de concevoir la ville. Mais nous continuons à croire en nos chimères. Et les problèmes ici bruyants traversent, silencieux, le reste de la ville française.” fin de citation.
“ Et si la crise avait été en fait les trente glorieuses ?” Si on avait clôt avec elles une parenthèse, une crise de croissance ? Produirait-on aujourd’hui la même ville si l’on admettait que l’équilibre de notre économie était celui du sous emploi, que les trajectoires individuelles n’étaient plus linéaires mais que chacun était exposé désormais aux crises et aux ruptures ?” fdc.
François Leclercq propose alors quelques idées simples,
- Ré-imaginer l’utilisation des rez de chaussées, aujourd’hui délaissées et pourtant seules coutures entre l’espace public et le privé.
- Revoir la véritable oligarchie, des chaînes d’hypers, qui a insidieusement redessiné la carte du commerce et de la ville en France. Citation “ Il faut se souvenir que ces situations tragiques sont nées d’un urbanisme conquérant qui avait cru triompher de ces contraintes désuètes qu’étaient la distance géographique et les conceptions étriquées de l’espace. L’exiguïté et la petitesse des conceptions laisseraient peu à peu place à l’infini champs des projections. On parlerait désormais en zones d’influences, en terme d’irrigation et de fluidité d’accès.”
- Annonce “les tragédies pavillonnaires” véritables promesses de lendemains à déchanter.
L’exercice critique, se termine par un chapitre plus coupable... l’amour de la bagnole. Nobody is perfect. François Leclercq aime sa bagnole, dernière sphère de l’intime, et de soustraction à notre monde de webcams vidéo-surveillées. Interrogé sur cette dissidence à l’époque de la guerre au CO2, François Leclercq se justifie : “ C’est le seul endroit ou je peux me retrouver seul et chanter sans me faire engueuler par mon entourage.”
Pour la Ville quel que soit l’état du monde
Auteur : François Leclerq
Chez Jean Michel Place
ISBN-10: 2858938822
ISBN-13: 978-2858938827
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Mar 9 Jan 2007 - 21:47
09/01/2007:
French architects win Chinese contest to design Shenzen complex
STRASBOURG, France, Jan 9, 2007 (AFP) - A group of French architects has won a one-million-euro (1.3-million-dollar) competition to design a residential and shopping complex in Shenzen, China, they said Tuesday.
The Alsace Architectural Design Institute comprising the seven firms involved in the project is expected to sign the contract soon, the head of the regional trade association, Mathieu Collard, said.
The job calls for plans for 150,000 square metres of residences and shops in the Chinese city, located near Hong Kong.
Their winning bid calls for plant-filled roofs and using rain water for irrigation.
French architects win Chinese contest to design Shenzen complex
STRASBOURG, France, Jan 9, 2007 (AFP) - A group of French architects has won a one-million-euro (1.3-million-dollar) competition to design a residential and shopping complex in Shenzen, China, they said Tuesday.
The Alsace Architectural Design Institute comprising the seven firms involved in the project is expected to sign the contract soon, the head of the regional trade association, Mathieu Collard, said.
The job calls for plans for 150,000 square metres of residences and shops in the Chinese city, located near Hong Kong.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Jeu 11 Jan 2007 - 1:36
10/01/2007:
Dubaï: une tour en forme d'homme du Golfe en habitat traditionnel
DUBAI, 10 jan 2007 (AFP) - Une tour en forme d'un habitant du Golfe habillé en dishdasha, l'habit traditionnel de la région, va être construite à Dubaï, une ville-émirat en plein boom immobilier, marqué par plusieurs extravagances, selon le quotidien local Al-Emarat Al-Youm mercredi.
"Burj Al-Arabi" (Tour de l'Arabe), une bâtisse de 35 étages et de 140 mètres de hauteur, aura la forme du "plus grand habit au monde fabriqué en ciment et baies vitrées", selon le journal.
La structure, dont le tronc prend la forme d'une dishdasha, une longue robe de couleur blanche, est montée d'un coiffe blanche (ghitra) entourée d'une double couronne de couleur noire (Agal), le tout formant l'habit traditionnel du Golfe, selon une photo-maquette publiée par le journal.
A usage administratif et commercial, "Burj Al-Arabi" sera fin prêt en 2009 près du nouvel aéroport de Jebel Ali, actuellement en construction, à la périphérie de Dubaï, ajoute le journal citant le promoteur du projet.
Dubaï, l'un des sept membres de la fédération des Emirats arabes unis, s'est imposé en quelques années comme centre d'affaires et de tourisme où s'élèvent des dizaines de projets grandioses, dont "Burj Dubai" (en arabe, la Tour de Dubaï), appelée à devenir la plus grande tour du monde lorsqu'elle sera terminée fin 2008.
En novembre, l'émirat a annoncé qu'il allait se doter d'"une tour tournante", "l'unique structure résidentielle à rotation (mécanique) sur la planète" selon son promoteur, Dubai Property Ring.
Dubaï: une tour en forme d'homme du Golfe en habitat traditionnel
DUBAI, 10 jan 2007 (AFP) - Une tour en forme d'un habitant du Golfe habillé en dishdasha, l'habit traditionnel de la région, va être construite à Dubaï, une ville-émirat en plein boom immobilier, marqué par plusieurs extravagances, selon le quotidien local Al-Emarat Al-Youm mercredi.
"Burj Al-Arabi" (Tour de l'Arabe), une bâtisse de 35 étages et de 140 mètres de hauteur, aura la forme du "plus grand habit au monde fabriqué en ciment et baies vitrées", selon le journal.
La structure, dont le tronc prend la forme d'une dishdasha, une longue robe de couleur blanche, est montée d'un coiffe blanche (ghitra) entourée d'une double couronne de couleur noire (Agal), le tout formant l'habit traditionnel du Golfe, selon une photo-maquette publiée par le journal.
A usage administratif et commercial, "Burj Al-Arabi" sera fin prêt en 2009 près du nouvel aéroport de Jebel Ali, actuellement en construction, à la périphérie de Dubaï, ajoute le journal citant le promoteur du projet.
Dubaï, l'un des sept membres de la fédération des Emirats arabes unis, s'est imposé en quelques années comme centre d'affaires et de tourisme où s'élèvent des dizaines de projets grandioses, dont "Burj Dubai" (en arabe, la Tour de Dubaï), appelée à devenir la plus grande tour du monde lorsqu'elle sera terminée fin 2008.
En novembre, l'émirat a annoncé qu'il allait se doter d'"une tour tournante", "l'unique structure résidentielle à rotation (mécanique) sur la planète" selon son promoteur, Dubai Property Ring.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Dim 14 Jan 2007 - 22:52
14/01/2007:
Brésil: 7 personnes recherchées après l'effondrement d'un métro en construction à Sao Paulo.
SAO PAULO (AFP)
- Des équipes de secours brésiliennes se sont efforcées samedi d'enlever des tonnes de terre d'un immense cratère apparu vendredi après l'effondrement d'un tunnel de métro en construction à Sao Paulo, où sept personnes seraient ensevelies avec leurs véhicules.
Quatre des victimes tombées dans ce cratère de 80 mètres de diamètre et de 40 mètres de profondeur se trouvaient dans un minibus qui passait dans une rue proche au moment de l'accident.
Le chef des opérations de secours, le colonel des pompiers Joao dos Santos Souza, a déclaré à la presse samedi soir que "l'on estimait à sept le nombre de personnes se trouvant sous les décombres, en fonction du nombre de disparus dans la zone".
Une heure après l'éboulement, la soeur du chauffeur du minibus a déclaré avoir reçu un appel au secours par radio, mais la communication avait été coupée et n'avait pu être rétablie.
Outre le conducteur et le receveur, le véhicule transportait deux passagers.
La coopérative de transport Trancooper a indiqué que le minibus avait un dispositif indiquant sa localisation et a confirmé qu'il se trouvait dans le cratère.
Un camion de l'entreprise chargée de la construction du métro aurait également été enseveli avec son chauffeur, d'après l'un de ses collègues qui a réussi à s'enfuir à temps.
Les ingénieurs responsables des travaux ont réussi à stabiliser une grue qui menaçait de se renverser et rendait encore plus difficile l'extraction des véhicules tombés dans le cratère.
Mais les pompiers redoutaient que la reprise des pluies dans la région ne freine encore plus le travail des équipes de secours.
Aux premières heures de la matinée samedi, des voitures vides ont été retirées des lieux de l'accident grâce à une galerie du métro par les pompiers et les ouvriers qui construisent la nouvelle ligne de 13 km de long reliant le centre-ville à la zone sud de la principale métropole d'Amérique du sud.
Deux camions et une camionnette vides ont été remontés avec des grues du cratère où se mélangent matériaux de construction, tonnes de terre et véhicules ensevelis.
"Il nous faudra au moins 12 heures pour retirer tous les véhicules", a déclaré le commandant de l'opération, le colonel Santos, à la chaîne de télévision Globo News.
De petites excavatrices ont dû interrompre leurs activités au centre du trou béant quand de nouveaux glissements de terrain se sont produits. Le retrait des camions avec une grue a été également stoppé face à la menace de nouveaux éboulements.
Le cratère est situé à quelques mètres du fleuve Pinheiros qui traverse la ville et à proximité de l'une des principales avenues de Sao Paulo, ce qui a provoqué d'immenses embouteillages vendredi soir.
La circulation y a été interrompue pour une durée indéterminée par les autorités, les immeubles voisins évacués et leurs habitants logés à l'hôtel.
Ingénieurs et géologues interrogés sur les causes de l'accident ont observé que la zone proche du fleuve Pinheiros était très humide et que les récentes pluies torrentielles avaient accru la pression sur les parois du tunnel qui ont fini par céder. Cinq accidents se sont déjà produits sur ce chantier depuis le début des travaux, faisant un mort et de nombreux dégâts matériels.
Brésil: 7 personnes recherchées après l'effondrement d'un métro en construction à Sao Paulo.
SAO PAULO (AFP)
- Des équipes de secours brésiliennes se sont efforcées samedi d'enlever des tonnes de terre d'un immense cratère apparu vendredi après l'effondrement d'un tunnel de métro en construction à Sao Paulo, où sept personnes seraient ensevelies avec leurs véhicules.
Quatre des victimes tombées dans ce cratère de 80 mètres de diamètre et de 40 mètres de profondeur se trouvaient dans un minibus qui passait dans une rue proche au moment de l'accident.
Le chef des opérations de secours, le colonel des pompiers Joao dos Santos Souza, a déclaré à la presse samedi soir que "l'on estimait à sept le nombre de personnes se trouvant sous les décombres, en fonction du nombre de disparus dans la zone".
Une heure après l'éboulement, la soeur du chauffeur du minibus a déclaré avoir reçu un appel au secours par radio, mais la communication avait été coupée et n'avait pu être rétablie.
Outre le conducteur et le receveur, le véhicule transportait deux passagers.
La coopérative de transport Trancooper a indiqué que le minibus avait un dispositif indiquant sa localisation et a confirmé qu'il se trouvait dans le cratère.
Un camion de l'entreprise chargée de la construction du métro aurait également été enseveli avec son chauffeur, d'après l'un de ses collègues qui a réussi à s'enfuir à temps.
Les ingénieurs responsables des travaux ont réussi à stabiliser une grue qui menaçait de se renverser et rendait encore plus difficile l'extraction des véhicules tombés dans le cratère.
Mais les pompiers redoutaient que la reprise des pluies dans la région ne freine encore plus le travail des équipes de secours.
Aux premières heures de la matinée samedi, des voitures vides ont été retirées des lieux de l'accident grâce à une galerie du métro par les pompiers et les ouvriers qui construisent la nouvelle ligne de 13 km de long reliant le centre-ville à la zone sud de la principale métropole d'Amérique du sud.
Deux camions et une camionnette vides ont été remontés avec des grues du cratère où se mélangent matériaux de construction, tonnes de terre et véhicules ensevelis.
"Il nous faudra au moins 12 heures pour retirer tous les véhicules", a déclaré le commandant de l'opération, le colonel Santos, à la chaîne de télévision Globo News.
De petites excavatrices ont dû interrompre leurs activités au centre du trou béant quand de nouveaux glissements de terrain se sont produits. Le retrait des camions avec une grue a été également stoppé face à la menace de nouveaux éboulements.
Le cratère est situé à quelques mètres du fleuve Pinheiros qui traverse la ville et à proximité de l'une des principales avenues de Sao Paulo, ce qui a provoqué d'immenses embouteillages vendredi soir.
La circulation y a été interrompue pour une durée indéterminée par les autorités, les immeubles voisins évacués et leurs habitants logés à l'hôtel.
Ingénieurs et géologues interrogés sur les causes de l'accident ont observé que la zone proche du fleuve Pinheiros était très humide et que les récentes pluies torrentielles avaient accru la pression sur les parois du tunnel qui ont fini par céder. Cinq accidents se sont déjà produits sur ce chantier depuis le début des travaux, faisant un mort et de nombreux dégâts matériels.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Mar 16 Jan 2007 - 2:18
15/01/2007:
L’UIA soutient l’union des architectes de russie dans son opposition à la construction de la tour de Gazprom-city à Saint Petersbourg.
Le 27 novembre 2006,Yury Gnedovsky, Président de l’Union des architectes de Russie (UAR) a demandé au Président de l’UIA, Gaétan Siew de soutenir l’UAR dans son opposition au projet de construction d’un vaste complexe administratif et d’affaire comprenant une tour de 396 m dans le quartier historique de la ville de Saint Petersbourg.
En août 2006, la compagnie russe Gazprom-City, a lancé un concours international pour la construction de cet ensemble, en dépit de l’opposition des architectes russes. Ce projet transgresse la réglementation en vigueur dans la ville de Saint Petersbourg. Inscrite sur la liste du Patrimoine mondial,la ville est assujettie à des mesures de protection interdisant notamment la construction d’édifices dépassant 48 mètres.
Par ailleurs la procédure est en contradiction flagrante avec deux documents de référence adoptés par l’Assemblée générale de l’UIA sur l’exercice professionnel dans le monde :
.
L’Accord UIA pour la recommandationde règles professionnelles internationales ;
.Le code international de déontologie des prestataires de services de consultance.
Rappelant que l’Union Internationale des Architectes est la seule organisation mandatée par l’UNESCO pour faire respecter des règles étiques sur les concours internationaux d’architecture et d’urbanisme et que l’UIA n’avait pas été approchée par le promoteur Gazprom-City, le Président de l’UIA s’est adressé au Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, pour soutenir la position de l’Union des architectes de Russie et manifester l’inquiétude de l’UIA face à cette situation.
L’UIA s’est en outre rapproché du Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO,Francesco Bandarin, afin d’engager une action concertée avec les autorités concernées qui devraient se réunir au mois de janvier 2007. Un séminaire régional sur les paysages urbains historiques dans le centre et l’est de l’Europe estégalement organisé à cette période à Saint Petersbourg par le Centre du Patrimoine mondial.
Accéder aux documents de référence de l’UIA
http://www.uia-architectes.org/texte/france/Menu-4/X-liste.html
L’UIA soutient l’union des architectes de russie dans son opposition à la construction de la tour de Gazprom-city à Saint Petersbourg.
Le 27 novembre 2006,Yury Gnedovsky, Président de l’Union des architectes de Russie (UAR) a demandé au Président de l’UIA, Gaétan Siew de soutenir l’UAR dans son opposition au projet de construction d’un vaste complexe administratif et d’affaire comprenant une tour de 396 m dans le quartier historique de la ville de Saint Petersbourg.
En août 2006, la compagnie russe Gazprom-City, a lancé un concours international pour la construction de cet ensemble, en dépit de l’opposition des architectes russes. Ce projet transgresse la réglementation en vigueur dans la ville de Saint Petersbourg. Inscrite sur la liste du Patrimoine mondial,la ville est assujettie à des mesures de protection interdisant notamment la construction d’édifices dépassant 48 mètres.
Par ailleurs la procédure est en contradiction flagrante avec deux documents de référence adoptés par l’Assemblée générale de l’UIA sur l’exercice professionnel dans le monde :
.
L’Accord UIA pour la recommandationde règles professionnelles internationales ;
.Le code international de déontologie des prestataires de services de consultance.
Rappelant que l’Union Internationale des Architectes est la seule organisation mandatée par l’UNESCO pour faire respecter des règles étiques sur les concours internationaux d’architecture et d’urbanisme et que l’UIA n’avait pas été approchée par le promoteur Gazprom-City, le Président de l’UIA s’est adressé au Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, pour soutenir la position de l’Union des architectes de Russie et manifester l’inquiétude de l’UIA face à cette situation.
L’UIA s’est en outre rapproché du Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO,Francesco Bandarin, afin d’engager une action concertée avec les autorités concernées qui devraient se réunir au mois de janvier 2007. Un séminaire régional sur les paysages urbains historiques dans le centre et l’est de l’Europe estégalement organisé à cette période à Saint Petersbourg par le Centre du Patrimoine mondial.
Accéder aux documents de référence de l’UIA
http://www.uia-architectes.org/texte/france/Menu-4/X-liste.html
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Jeu 18 Jan 2007 - 0:33
17/01/2007:
Un projet de Norman Foster recalé à New York
NEW YORK, 17 jan 2007 - La ville de New York a refusé un projet présenté par l'architecte britannique Norman Foster prévoyant d'ajouter une tour de verre sur un petit immeuble construit en 1949, a indiqué mercredi la commission des monuments historiques de cette ville.
La commission a estimé que le projet ne s'adaptait pas à l'immeuble en question et ne s'intégrait pas dans ce quartier de Manhattan.
Le projet de Foster prévoyait d'ajouter une tour de verre de 22 étages à un immeuble historique de cinq étages situé près de Central Park.
"Il était clair que compte tenu de la majorité des commentaires des membres de la commission, il n'y avait pas de soutien en faveur de ce projet parce qu'il aurait transformé un petit immeuble de type Art moderne en une base pour une tour de verre", a expliqué Robert Tierney, l'un des personnes siégeant dans la commission.
"Les proportions ne convenaient ni à l'immeuble ni au quartier historique de l'Upper east side en général", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Un autre membre de la commission cité dans le quotidien New York Post a estimé que la tour proposée par Foster "était un chef d'oeuvre architectural" mais qu'elle "ne s'intégrait pas" au quartier.
Le promoteur du projet, Aby Rosen, a indiqué qu'un nouveau projet élaboré par le cabinet Foster serait présenté à la commission dans les prochains mois.
Norman Foster, âgé de 71 ans, est connu pour avoir notamment conçu la rénovation du Reichstag à Berlin, un immeuble de bureaux londonien appelé le "Gherkin", la tour Hearst de New York et le viaduc de Millau en France.
Un projet de Norman Foster recalé à New York
NEW YORK, 17 jan 2007 - La ville de New York a refusé un projet présenté par l'architecte britannique Norman Foster prévoyant d'ajouter une tour de verre sur un petit immeuble construit en 1949, a indiqué mercredi la commission des monuments historiques de cette ville.
La commission a estimé que le projet ne s'adaptait pas à l'immeuble en question et ne s'intégrait pas dans ce quartier de Manhattan.
Le projet de Foster prévoyait d'ajouter une tour de verre de 22 étages à un immeuble historique de cinq étages situé près de Central Park.
"Il était clair que compte tenu de la majorité des commentaires des membres de la commission, il n'y avait pas de soutien en faveur de ce projet parce qu'il aurait transformé un petit immeuble de type Art moderne en une base pour une tour de verre", a expliqué Robert Tierney, l'un des personnes siégeant dans la commission.
"Les proportions ne convenaient ni à l'immeuble ni au quartier historique de l'Upper east side en général", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Un autre membre de la commission cité dans le quotidien New York Post a estimé que la tour proposée par Foster "était un chef d'oeuvre architectural" mais qu'elle "ne s'intégrait pas" au quartier.
Le promoteur du projet, Aby Rosen, a indiqué qu'un nouveau projet élaboré par le cabinet Foster serait présenté à la commission dans les prochains mois.
Norman Foster, âgé de 71 ans, est connu pour avoir notamment conçu la rénovation du Reichstag à Berlin, un immeuble de bureaux londonien appelé le "Gherkin", la tour Hearst de New York et le viaduc de Millau en France.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Mer 24 Jan 2007 - 1:24
22/01/2007:
Les projets pour la tour phare : analyse et critique
Pour l’heure, la tour de 400m, chiffre déjà faible, lorsque la conquête du haut, commence de nos jours plutôt vers les 700 à 800 mètres; n’est déjà plus annoncée que “ d’environ 300 mètres.” ce qui n’est plus vraiment un phare au XXIe siècle, mais déjà une opération immobilière lambda.
L’exposition des dix panneaux de concours; exposition entièrement financée par UNIBAIL, maître d’ouvrage de l’opération immobilière, a lieu dans les caves de la futures cité de la Communication et du Patrimoine.
Deux projets sortent du lot. Le projet lauréat, pour sa capacité à métamorphoser l’espace public et privé, ( notamment en se connectant à l’ex CNIT, devenu un centre commercial, ) déjà expliqué ci-dessus, et le projet de OMA/Rem Koolhaas par le tabou qu’il lève.
Un gratte ciel, c’est de bas en haut; la conquête de la hauteur, et de haut en bas ; l’appel du vide. Le vertige à la fois attirant et repoussant. En fait, dans la plupart des gratte ciel tout est fait pour vous faire oublier la peur du vide. Pas de terrasses en porte à faux au dessus du vide par exemple.
Ici Koolhaas, qui sait que cette tour ne peut prétendre étonner du fait de la faiblesse de sa hauteur, mais peut cependant interroger par sa capacité à transgresser un tabou, semble explorer le jet dans le vide de masses semblant défier et griser le spectateur... et la gravité.
Spectateur qui n’aura qu’une envie : y aller, comme l’enfant rêve de monter dans le manège, qui l’effraie de prime abord.
Cependant ici, les lois de l’équilibre et les contraintes structurelles, donnent un résultat un peu trop symétrique, comme un manège enfantin..... Dommage, c’était sans doute une des idées les plus novatrices de ce concours, l’inconfort du vide, le déséquilibre comme équilibre structurel.
Foster et l’ingénierie anglo-saxonne.
Sir Foster, n’a rien à prouver aux français, il sait construire des gratte ciel, son projet est celui d’une sublime tour de bureaux pour la city de Londres, la skyline d’Ontario, de Shanghai, de partout dans le monde, l’objet est parfait quant à nous montrer la multiplication du poste de travail qui se répète des milliers de fois, sans pour autant créer la lassitude. C’est le gratte ciel dans sa tradition iconique anglo-saxonne pour multinationale conquérante, c’est parfaitement maîtrisé, c'est à prendre ou à laisser. C’est la tour pour flatter le monde de la finance.
Herzog et de Meuron, proposent une lame plus qu’un gratte ciel. en fait chaque niveau de la tour pourrait s’apparenter à une île effilée qui flotterait dans le ciel, idée grisante, mais sa largeur excessive réduit encore la notion de hauteur.
On dirait une annexe de l’ONU.
Les latins ne comprennent-ils rien aux gratte ciel ?
Nouvel et le gadget d’aéroport.
le projet d’AJN semble ignorer la fonctionnalité de sa tour pour proposer une étrange structure tournante perchée sur un monolithe parfaitement esthétique.
Outre le coût environnemental et technique d’une telle idée, qui n’amène rien, c’est un présentoir de tête de gondole son truc, on se demande si Nouvel est conscient qu’il fait l’apologie du paraître sur l’être. A moins de vouloir faire rire la planète entière, cette idée est farfelue et non constructive dans l’histoire des gratte ciel. C’est imaginer la ville de Blade Runner, oui, mais trente ans après le film !
Il reste les projets de : Ferrier, Fuksas, Gautrand, Michelin, Perrault; qui tous détournent la problématique en enfilant un épiderme, un collant, si vous voulez, sur une jambe plus ou moins longue. C’est réduire le gratte ciel, derrière un camouflage, C’est normaliser et tuer la conquête de la hauteur, comme le font déjà les tours existantes de la Défense, une tour n’est pas un support anodin, c’est l’histoire des chercheurs d’or, ce n’est pas un jeu de cure-dents. Ici les latins font du design, voire du packaging, là ou il faudrait de l’architecture.
Jérôme Auzolle
*************************************************************
Le gratte ciel au concours.
Le gratte ciel est le Témoin d’une conquête faite d’utopies et d’ambitions. Chaque époque à ses "performers", aveux d’une croyance dans le progrès et témoins de cette course ou seul le plus motivé est digne de vaincre.
Un gratte ciel, digne de ce nom, se doit de témoigner de l’utopie qui l’a fait naître dans le coeur et le cerveau des hommes. C’est à la fois un jaillissement, une énergie, une motivation, une croyance, une vanité, une performance, étage par étage, que rien ne semble devoir ébranler, et enfin un épuisement naturel qui voit fleurir l’épanouissement, une fois sa limite sommitale conquise.
C’est à la fois grandiose et ridicule un gratte ciel.
Curieusement, selon une théorie universitaire, la vanité se payerait cher, à chaque gratte ciel battant un record d’altitude, construit durant le XXe siècle, succéderait une crise financière d’ampleur. Corrélation fondée ou fruit du hasard ? chaque génération connaissant au moins une crise financière, et chaque génération étant porteuse d’un progrès technique. Toujours est-il que le gratte ciel, longtemps, symbole de la ville américaine, est aujourd’hui le symbole urbain victorieux de ce début de XXIe siècle, notamment en Asie, et partout ailleurs dans le monde, sauf dans un village d’irréductibles qui résistent envers et contre tout à l’idée, venue d’ailleurs, se contentant de quelques menhirs bien placés ( déjà le goût à la commémoration) trapus et souvent plus larges que hauts.
Il n’est pas étonnant que la rigueur de la performance de l’ingenierie anglo-saxonne, écrase la latinité de l’éternelle promesse et du faux culte, voire de l’attrape nigaud esthétique.
Ecrasée par ses rivales, Paris se devait de réagir, malgré l’échec récent de l’accueil de l’idée de reconstruire des tours dans la ville. Promesse en a été faite, une tour de 400 m culminerait.... mais sur le quartier de Paris la Défense, une autre spécialité parisienne, s’épancher chez les voisins de tout ce qui gratte un peu chez soi. ( Voir l’exposition en cours au pavillon de l’Arsenal.)
Concours fut lancé, international s’il vous plaît ! le quartier de Paris-La Défense, ( donc sur les terres de Courbevoie, Nanterre et Puteaux,) à en effet besoin d’un nouveau souffle. Le site, semble bien ankylosé de ses vieux IGH peu performants d’un point de vue environnemental, et désuèts quant à leur style, ( parce qu’ils n’ont pas été conçus comme des gratte ciel, entités jaillissantes s’épuisant d’elles mêmes dans leur course à l’altitude, etc etc, mais comme un empilement d’une monofonctionnalité à la limite de la disponibilité financière de son bailleur, conjugué à un arbitrage réglementaire et arbitraire sur la hauteur sensé témoigner de la prédominance du pouvoir politique sur la logique économique. Ouf ! Mais quelle belle définition de l’urbanisme sur dalle en France !
Quartier sans âme, le parvis de la défense est à l’ennui ce que le simplisme est à l’urbanisme en France. Vite fait, sans projection d’un éventuel devenir dans le temps, éternel maquette de cure-dents sagement alignés autour d’un axe, ( très français les axes, c’est psychanalytique en France l’axe.)
Il n’est donc pas étonnant de voir l’architecte américain Tom Mayne, ( agence Morphosis,) qui prône aux USA l’architecture comme dernier sauveur de l’espace public de la ville américaine, remporter ce concours, justement dans cet espace qui n’a pas d’existence, de qualité, pas même l’ombre du vertige de la saturation de la ville américaine.
Paris - La Défense on passe, mais on ne reste pas. A l’inverse; l’urbanité, c’est le lieu ou on a envie d’aller et de rester. C’est le désir d’aller vers les autres. A la Défense chacun fuit ou il peut. Rien n’est désir, pas de sex-appeal, pas de plaisir de la jouissance de l’instant. Esplanade trop large, animation par le trafic de l’automobile écartée, tours trop basses, et trop asexuées pour susciter le moindre rêve. Bref, quartier déjà ringard sans avoir la patine du temps passé. La défense c'est un urbanisme du laborieux.
Les projets pour la tour phare : analyse et critique
Pour l’heure, la tour de 400m, chiffre déjà faible, lorsque la conquête du haut, commence de nos jours plutôt vers les 700 à 800 mètres; n’est déjà plus annoncée que “ d’environ 300 mètres.” ce qui n’est plus vraiment un phare au XXIe siècle, mais déjà une opération immobilière lambda.
L’exposition des dix panneaux de concours; exposition entièrement financée par UNIBAIL, maître d’ouvrage de l’opération immobilière, a lieu dans les caves de la futures cité de la Communication et du Patrimoine.
Deux projets sortent du lot. Le projet lauréat, pour sa capacité à métamorphoser l’espace public et privé, ( notamment en se connectant à l’ex CNIT, devenu un centre commercial, ) déjà expliqué ci-dessus, et le projet de OMA/Rem Koolhaas par le tabou qu’il lève.
Un gratte ciel, c’est de bas en haut; la conquête de la hauteur, et de haut en bas ; l’appel du vide. Le vertige à la fois attirant et repoussant. En fait, dans la plupart des gratte ciel tout est fait pour vous faire oublier la peur du vide. Pas de terrasses en porte à faux au dessus du vide par exemple.
Ici Koolhaas, qui sait que cette tour ne peut prétendre étonner du fait de la faiblesse de sa hauteur, mais peut cependant interroger par sa capacité à transgresser un tabou, semble explorer le jet dans le vide de masses semblant défier et griser le spectateur... et la gravité.
Spectateur qui n’aura qu’une envie : y aller, comme l’enfant rêve de monter dans le manège, qui l’effraie de prime abord.
Cependant ici, les lois de l’équilibre et les contraintes structurelles, donnent un résultat un peu trop symétrique, comme un manège enfantin..... Dommage, c’était sans doute une des idées les plus novatrices de ce concours, l’inconfort du vide, le déséquilibre comme équilibre structurel.
Foster et l’ingénierie anglo-saxonne.
Sir Foster, n’a rien à prouver aux français, il sait construire des gratte ciel, son projet est celui d’une sublime tour de bureaux pour la city de Londres, la skyline d’Ontario, de Shanghai, de partout dans le monde, l’objet est parfait quant à nous montrer la multiplication du poste de travail qui se répète des milliers de fois, sans pour autant créer la lassitude. C’est le gratte ciel dans sa tradition iconique anglo-saxonne pour multinationale conquérante, c’est parfaitement maîtrisé, c'est à prendre ou à laisser. C’est la tour pour flatter le monde de la finance.
Herzog et de Meuron, proposent une lame plus qu’un gratte ciel. en fait chaque niveau de la tour pourrait s’apparenter à une île effilée qui flotterait dans le ciel, idée grisante, mais sa largeur excessive réduit encore la notion de hauteur.
On dirait une annexe de l’ONU.
Les latins ne comprennent-ils rien aux gratte ciel ?
Nouvel et le gadget d’aéroport.
le projet d’AJN semble ignorer la fonctionnalité de sa tour pour proposer une étrange structure tournante perchée sur un monolithe parfaitement esthétique.
Outre le coût environnemental et technique d’une telle idée, qui n’amène rien, c’est un présentoir de tête de gondole son truc, on se demande si Nouvel est conscient qu’il fait l’apologie du paraître sur l’être. A moins de vouloir faire rire la planète entière, cette idée est farfelue et non constructive dans l’histoire des gratte ciel. C’est imaginer la ville de Blade Runner, oui, mais trente ans après le film !
Il reste les projets de : Ferrier, Fuksas, Gautrand, Michelin, Perrault; qui tous détournent la problématique en enfilant un épiderme, un collant, si vous voulez, sur une jambe plus ou moins longue. C’est réduire le gratte ciel, derrière un camouflage, C’est normaliser et tuer la conquête de la hauteur, comme le font déjà les tours existantes de la Défense, une tour n’est pas un support anodin, c’est l’histoire des chercheurs d’or, ce n’est pas un jeu de cure-dents. Ici les latins font du design, voire du packaging, là ou il faudrait de l’architecture.
Jérôme Auzolle
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Le gratte ciel au concours.
Le gratte ciel est le Témoin d’une conquête faite d’utopies et d’ambitions. Chaque époque à ses "performers", aveux d’une croyance dans le progrès et témoins de cette course ou seul le plus motivé est digne de vaincre.
Un gratte ciel, digne de ce nom, se doit de témoigner de l’utopie qui l’a fait naître dans le coeur et le cerveau des hommes. C’est à la fois un jaillissement, une énergie, une motivation, une croyance, une vanité, une performance, étage par étage, que rien ne semble devoir ébranler, et enfin un épuisement naturel qui voit fleurir l’épanouissement, une fois sa limite sommitale conquise.
C’est à la fois grandiose et ridicule un gratte ciel.
Curieusement, selon une théorie universitaire, la vanité se payerait cher, à chaque gratte ciel battant un record d’altitude, construit durant le XXe siècle, succéderait une crise financière d’ampleur. Corrélation fondée ou fruit du hasard ? chaque génération connaissant au moins une crise financière, et chaque génération étant porteuse d’un progrès technique. Toujours est-il que le gratte ciel, longtemps, symbole de la ville américaine, est aujourd’hui le symbole urbain victorieux de ce début de XXIe siècle, notamment en Asie, et partout ailleurs dans le monde, sauf dans un village d’irréductibles qui résistent envers et contre tout à l’idée, venue d’ailleurs, se contentant de quelques menhirs bien placés ( déjà le goût à la commémoration) trapus et souvent plus larges que hauts.
Il n’est pas étonnant que la rigueur de la performance de l’ingenierie anglo-saxonne, écrase la latinité de l’éternelle promesse et du faux culte, voire de l’attrape nigaud esthétique.
Ecrasée par ses rivales, Paris se devait de réagir, malgré l’échec récent de l’accueil de l’idée de reconstruire des tours dans la ville. Promesse en a été faite, une tour de 400 m culminerait.... mais sur le quartier de Paris la Défense, une autre spécialité parisienne, s’épancher chez les voisins de tout ce qui gratte un peu chez soi. ( Voir l’exposition en cours au pavillon de l’Arsenal.)
Concours fut lancé, international s’il vous plaît ! le quartier de Paris-La Défense, ( donc sur les terres de Courbevoie, Nanterre et Puteaux,) à en effet besoin d’un nouveau souffle. Le site, semble bien ankylosé de ses vieux IGH peu performants d’un point de vue environnemental, et désuèts quant à leur style, ( parce qu’ils n’ont pas été conçus comme des gratte ciel, entités jaillissantes s’épuisant d’elles mêmes dans leur course à l’altitude, etc etc, mais comme un empilement d’une monofonctionnalité à la limite de la disponibilité financière de son bailleur, conjugué à un arbitrage réglementaire et arbitraire sur la hauteur sensé témoigner de la prédominance du pouvoir politique sur la logique économique. Ouf ! Mais quelle belle définition de l’urbanisme sur dalle en France !
Quartier sans âme, le parvis de la défense est à l’ennui ce que le simplisme est à l’urbanisme en France. Vite fait, sans projection d’un éventuel devenir dans le temps, éternel maquette de cure-dents sagement alignés autour d’un axe, ( très français les axes, c’est psychanalytique en France l’axe.)
Il n’est donc pas étonnant de voir l’architecte américain Tom Mayne, ( agence Morphosis,) qui prône aux USA l’architecture comme dernier sauveur de l’espace public de la ville américaine, remporter ce concours, justement dans cet espace qui n’a pas d’existence, de qualité, pas même l’ombre du vertige de la saturation de la ville américaine.
Paris - La Défense on passe, mais on ne reste pas. A l’inverse; l’urbanité, c’est le lieu ou on a envie d’aller et de rester. C’est le désir d’aller vers les autres. A la Défense chacun fuit ou il peut. Rien n’est désir, pas de sex-appeal, pas de plaisir de la jouissance de l’instant. Esplanade trop large, animation par le trafic de l’automobile écartée, tours trop basses, et trop asexuées pour susciter le moindre rêve. Bref, quartier déjà ringard sans avoir la patine du temps passé. La défense c'est un urbanisme du laborieux.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Jeu 1 Fév 2007 - 1:35
30/01/2007 : Théâtre Mariinski: les accusations russes sont "grotesques" (Perrault)
PARIS, 30 jan 2007 (AFP) - Les accusations des autorités russes concernant des fautes ou des retards dans le projet d'extension du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg sont "grotesques", a affirmé mardi l'architecte français Dominique Perrault, dont le contrat a été rompu à la mi-janvier par la Russie.
30/01/2007 : Théâtre Mariinski: délais tenus et études conformes, selon D. Perrault
PARIS, 30 jan 2007 (AFP) - Les délais prévus ont été tenus et les études déclarées conformes, a affirmé mardi l'architecte français Dominique Perrault qui vient de se voir retirer par les autorités russes le projet pour la nouvelle scène du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg.
28/01/2007 : Mariinsky : Mauvais signe ; Pas de 2, pour Perrault !
Siegfried et Odette iront se noyer sous une autre coque. en tout cas elle ne sera pas signée de Perrault. : “It appears that unfortunately [Perrault’s] bureau can win competitions, but they are unable to deliver the satisfactory documentation regarding their project,” Shvydkoi said.” ( THE ST PETERSBURG TIMES )
27/01/2007 : Travaux du Mariinski : la Russie a rompu le contrat avec Dominique Perrault
SAINT-PETERSBOURG (Russie), 27 jan 2007 (AFP) - La Russie a rompu le contrat avec l'architecte français Dominique Perrault pour l'agrandissement du prestigieux théâtre Mariinski à Saint-Pétersbourg, ont indiqué les autorités russes.
pour plus de details contactez l'administrateur du forum.
PARIS, 30 jan 2007 (AFP) - Les accusations des autorités russes concernant des fautes ou des retards dans le projet d'extension du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg sont "grotesques", a affirmé mardi l'architecte français Dominique Perrault, dont le contrat a été rompu à la mi-janvier par la Russie.
30/01/2007 : Théâtre Mariinski: délais tenus et études conformes, selon D. Perrault
PARIS, 30 jan 2007 (AFP) - Les délais prévus ont été tenus et les études déclarées conformes, a affirmé mardi l'architecte français Dominique Perrault qui vient de se voir retirer par les autorités russes le projet pour la nouvelle scène du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg.
28/01/2007 : Mariinsky : Mauvais signe ; Pas de 2, pour Perrault !
Siegfried et Odette iront se noyer sous une autre coque. en tout cas elle ne sera pas signée de Perrault. : “It appears that unfortunately [Perrault’s] bureau can win competitions, but they are unable to deliver the satisfactory documentation regarding their project,” Shvydkoi said.” ( THE ST PETERSBURG TIMES )
27/01/2007 : Travaux du Mariinski : la Russie a rompu le contrat avec Dominique Perrault
SAINT-PETERSBOURG (Russie), 27 jan 2007 (AFP) - La Russie a rompu le contrat avec l'architecte français Dominique Perrault pour l'agrandissement du prestigieux théâtre Mariinski à Saint-Pétersbourg, ont indiqué les autorités russes.
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Re: architecture, The news!
dj_sparco Mer 14 Fév 2007 - 3:29
09/02/2007:
IMPERATIFS 2010 : Pensez-vous actuellement être convenablement formés pour affronter le monde dont vous allez hériter ?
( SOURCE UIA ) Le 20 février 2007, l’American Institute of Architects lance une conférence pédagogique en ligne sur le web intitulée : «Impératifs 2010 : urgence mondiale», pour répondre à la question : pensez-vous actuellement être convenablement formés pour affronter le monde dont vous allez hériter ?
Destinée à une audience mondiale, elle concerne toutes les écoles d’architecture, leurs étudiants et leurs enseignants, ainsi les acteurs de l’environnement et du cadre bâti et propose une mobilisation sur les changements climatiques et le réchauffement planétaire.
La conférence sera animée par Susan Szenasy (revue Metropolis), James Hansen (NASA GISS), Edward Mazria (AIA) et Chris Luebkeman (Arup).
En savoir plus, participer
http://www.2010imperative.org
IMPERATIFS 2010 : Pensez-vous actuellement être convenablement formés pour affronter le monde dont vous allez hériter ?
( SOURCE UIA ) Le 20 février 2007, l’American Institute of Architects lance une conférence pédagogique en ligne sur le web intitulée : «Impératifs 2010 : urgence mondiale», pour répondre à la question : pensez-vous actuellement être convenablement formés pour affronter le monde dont vous allez hériter ?
Destinée à une audience mondiale, elle concerne toutes les écoles d’architecture, leurs étudiants et leurs enseignants, ainsi les acteurs de l’environnement et du cadre bâti et propose une mobilisation sur les changements climatiques et le réchauffement planétaire.
La conférence sera animée par Susan Szenasy (revue Metropolis), James Hansen (NASA GISS), Edward Mazria (AIA) et Chris Luebkeman (Arup).
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