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L'architecture en Algérie

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Message  simall Mer 3 Jan 2007 - 13:21

Je ne sais pas si ce sujet a déjà été abordé mais que pensez vous de l'évolution de l'architectures en Algérie ces dernières années? Question R
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Message  bahi Mar 9 Jan 2007 - 22:44

je pense qu'on ne peut meme pas parler d'evolution , ca va de mal en pis et il y a meme des architectes qui se convertissent dans d'autres domaines
c'est malheureux de constater que la police d'urbanisme n'existe tjs pas bien que l'application du cahier des charges reste obligatoire , mais le fait est chacun est libre de construire dans le style qu'il veut , du moderne au rococo dans la meme allée !
ce n'est pas beau a voir .....
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Message  Namir Mer 10 Jan 2007 - 0:31

Bonsoir à tous,

Quelle évolution? Plutôt stagnation et même régression: non-respect des règles de construction, d'urbanismes et j'en passe et des meilleurs. J'en veux pour preuve les différentes unités d'habitations, qui pour la plupart étaient récentes, tombés comme des châteaux de cartes lors du tremblement de terre de 2003 et notamment à boumerdes et sa région. L'état représenté par ses collectivités locales est plus que responsable dans la vulnérabilité du bâti, tant les différents acteurs n'ont pas fait leur boulot: laxisme et incompétence ont été au rendez-vous. Ca illustre parfaitement le manque de probité à l'égard de la périnité du bâti. Concernant la production architecturale, il est clair qu'hormis quelques particuliers éclairés, l'habitat individuel est clochardisé, l'architecte n'est que très rarement sollicité à la limite juste bon à viser les plan d'un apprenti dessinateur et j'en passe.

La problématique du prolongement de la production architecturale sous toutes ses formes, doit passer d'abord par la récupération, la réhabilitation et la préservation de l’existant... voyez Alger… des îlots coloniaux entiers sont en délabrement avancé tous est à refaire et à faire!

Pour l'heure nos décideurs font appel à des bureaux d'études et d'urbanisme étranger pour résoudre des problématiques urbaines tels que: la création de villes nouvelles (vaste chantier et écran de fumée et pompe à fric) au lieu de faire appel à ses urbanistes et architectes formés pour des : PRUNES!!

Bonne soirée
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Message  jas Mer 10 Jan 2007 - 1:40

je pense que l'architecture evolue en fonction de l'evolution des civilisation, pour moi c'est la vétrine qui refleete le degret de developpement de tout peuple
l'Algerie ayan connu une decenie souvent qualifié de noir, une periode ou l'art n'avait plus sa place l'economie et le pouvoir d'acht des algeriens a fait que la technologie soit mise en retrait on a connu une longue periode de ....je dirai de non-developpement architecturale!
mais l'absence d'edifice far ou de grands monuments pendants tout ce temps ne veux pas dire qu'il n'y a pas eu une evolution
car entre temps les algeriens cherchaient à se loger et ont fait du logement encore la face la plus développés et la plus traités dans l'architecture. et moi je trouve que l'habitat a connu d'enorme progret et je vois une enorme difference entre les logement de l'epoque colonial et ceux de l'epoque contemporaine...
et je crois que sur ce point on ne peut qualifier de mal ou de bien car le logement s'adapte aux habitants et non pas aux peuples.
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Message  simall Jeu 11 Jan 2007 - 12:51

Les enjeux de l’architecture en Algérie
Les questions relatives à l’architecture en Algérie et la qualité de la prodution architecturale ont été au coeur du congrès ordinaire thématique de l’ordre des Architectes algériens qui s’est tenu du 31 mai au 1er juin 2006 à l’hôtel « Es-Safir » de Zéralda, à Alger.
samedi 3 juin 2006.
Trois commissions ont été créées, lors de ce congrès. La première a été chargée de l’amendement du projet du texte élaboré par la commission installée, à cet effet, par le Conseil national et soumis pour avis au congrès portant règlement intérieur de l’ordre et la révision du découpage et compétence territoriale des conseils locaux. Une deuxième commission a été chargée de l’élaboration de l’avant-projet de texte régissant la maîtrise d’oeuvre en bâtiment en Algérie en tant qu’instrument d’encadrement de l’acte de bâtir. Et enfin, la dernière commission s’est vue confier l’avant-projet de texte concernant les modalités de prise en charge des constructions mises en exploitation avant l’achèvement des travaux de construction.Ces « constructions éternellement inachevées » qui représentent une situation très préjudiciable à l’environnement et au cadre de vie du citoyen, constituent un danger pour la sécurité des personnes et des biens notamment lors des catastrophes. Ce point important a fait l’objet d’un traitement particulier notamment en matière de responsabilité. Après les débats, le congrès a adopté à l’unanimité plusieurs résolutions. La première est l’adoption du projet du texte portant règlement intérieur de l’ordre élaboré par la commission et l’urgence de sa mise en oeuvre. Un deuxième projet présenté par la commission chargée de la maîtrise a été adopté dans le fond mais nécessite pour sa mise en forme des révisions.

Le projet relatif à l’achèvement des constructions en Algérie a été également adopté à l’unanimité. Le congrès a adopté d’autres résolutions comme la proposition introduite par la présidente du conseil national et relative à la tenue des « Assises de l’Architecture et de l’Urbanisme » prévues pour le mois de septembre 2006, à Alger. Enfin, il a été réitéré à l’unanimité la confiance en la présidente et aux membres du conseil national.
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Message  simall Jeu 11 Jan 2007 - 13:06

ALLOCUTION DU PRESIDENT BOUTEFLIKA
A L'OCCASION DES ASSISES DE L'ARCHITECTURE
EN ALGERIE





"Mesdames et Messieurs,


Je félicite les organisateurs de cette manifestation et j'encourage les participants à aller, dans leurs débats, jusqu'au fond des choses. Qu'il s'agisse d'affiner le diagnostic des causes directes et dérivées de la crise de l'urbanisme que connaît le pays, ou plus utilement encore, d'identifier clairement ce que doit comporter, pour chaque intervenant dans la décision et l'acte de bâtir, une action inscrite dans une démarche collective de correction des insuffisances et des dérives constatées, votre réflexion et vos échanges seront sans nul doute particulièrement utiles.

En tout état de cause, ils seront un élément de référence dans le processus d'évaluation qui se développe chez nous en vue d'une démarche rénovée pour le développement maîtrisé et la gestion du cadre urbain.


Mesdames et Messieurs,


Alors que nous consacrons des moyens financiers considérables au développement du mieux-être social, il est important qu'à tous les niveaux, les acteurs concernés -parmi lesquels les architectes doivent jouer un rôle déterminant- se mobilisent pour assurer le meilleur impact à ces efforts.

S'agissant du logement plus particulièrement -dont la crise a été la source de la détresse et des difficultés sociales durant les deux décennies écoulées-, le programme quinquennal 2005-2009, financé ou substantiellement aidé par l'Etat, prévoit de construire 1.200.000 unités, dont environ 200.000 au titre des programmes complémentaires inscrits au profit des wilayas du Sud et des Hauts Plateaux.

L'enveloppe financière à mobiliser dans ce cadre représente près de 700 milliards de dinars, dont plus de 100 milliards au titre de l'amélioration urbaine, destinés en particulier à résorber les déficits en viabilité, accumulés durant des décennies.

Durant la période 1999-2004, comme vous le savez, il avait été réalisé plus de 900.000 logements.

Ainsi, en dix années, le parc national de logements se sera accru globalement de 42 % compte non tenu de l'auto-construction dans la période 2005-2009.

Malheureusement et en dépit de certaines améliorations, l'emploi des financements publics dans les processus d'aménagement et d'équipement urbain, est soumis à un schéma fortement déficient et loin de répondre à nos attentes.

Ce schéma permet encore, trop souvent, aux diverses étapes de la conception et de l'exécution des programmes, des incohérences, des négligences, des visions étriquées ou mal adaptées aux besoins, une absence de coordination, un manque de créativité ou encore la confusion des responsabilités.

Abstraction faite des logements sociaux dont bénéficient aujourd'hui même les non-nécessiteux ainsi que du logement participatif et du programme AADL ou encore de l'habitat rural, la politique d'habitat du parc immobilier national, à l'exception des constructions privées, s'appuie sur des formules sociales coûteuses pour l'Etat et qui ouvrent grand la voie à la spéculation, à la course au gain facile et à des dépassements socio-économiques dans les achats et les ventes par le recours à la surenchère et à la spéculation.

Ces formules se sont avérées inadaptées et ne répondent plus aux attentes du pays.

Nous faisons, certes, face à une grande pression et une urgence en raison de la demande toujours croissante en matière de logements. Mais cela ne saurait nous empêcher d'aboutir au modèle d'habitations auquel nous avons toujours aspiré tout en respectant les normes juridiques et architecturales. Il nous suffit, pour cela, de suivre l'exemple de nos voisins et frères.

Des lois précises devraient régir les opérations de construction et de réalisation. Il faut rompre avec la routine, l'improvisation et le populisme. L'heure est à la créativité, à l'innovation et à la planification aux niveaux local et national.

Nous devons, avec la volonté et le concours de tous, effacer à jamais la désolante image de ces constructions anarchiques qui ont proliféré de Maghnia à Tébessa. Constructions érigées sur plusieurs niveaux mais dont seul le rez-de-chaussée sert de local commercial ou de dépôt avec deux autres pièces pour l'habitat. Le reste de l'édifice constitue une sorte de témoignage de notre sous-développement et de notre insouciance.

Une telle situation ne saurait durer. Il est grand temps de cesser de porter atteinte aux richesses et à la beauté de l'Algérie et de rattraper le temps perdu qui nous a valu de régresser au moment où d'autres pays enregistraient des progrès.

Notre pays entreprend la construction de nouvelles villes à l'instar de celles de Sidi-Abdellah, Boughezoul, Bouinan, Hassi Messaoud et autres villes que dicte le développement national.

Tout cela ne saurait être négligé ni improvisé. Il nous faut, pour cela, des instances nationales spécialisées dans la prospective, dans les études de faisabilité, dans la conception judicieuse, dans la planification minutieuse et la réalisation bien finie et ajustée, pour que tout soit en place et pour que le pays recouvre l'image qui lui sied en ce 21ème siècle.

La spécificité des conjonctures et l'impératif de faire face aux différentes difficultés, expliquent, peu ou prou, la faiblesse et les manques entravant les différents mécanismes et modes d'action. La cadence accélérée du phénomène d'urbanisation et tout ce qui l'accompagne comme ruptures et graves déficits, a engendré de grandes pressions sur la manière dont sont réalisés les programmes et sur la gestion des espaces de vie.

La construction de logements s'est souvent limitée à l'aspect quantitatif, ce qui a favorisé la négligence des aspects desquels dépendent le progrès de l'individu et la cohésion sociale. Cette méthode a donné lieu à l'émergence de "cités dortoirs" qui n'ont fait qu'élargir les disparités et renforcer les sentiments de frustration et de marginalisation sociales.

Nous ne devons pas perdre de vue, qu'à la faveur des interférences des rôles, l'urgence ne cesse d'être avancée comme alibi pour diluer les responsabilités et occulter les lacunes, le négativisme, le laxisme et le népotisme, autant de facteurs qui se répercutent négativement sur l'élaboration des programmes, sur la qualité des études et des conceptions et sur le suivi de la mise en oeuvre.

Sans doute, des circonstances particulières et la nécessité de répondre à de multiples contraintes peuvent-ils expliquer, dans une certaine mesure, des faiblesses et des insuffisances dans les dispositifs et les modes d'action. En particulier, le rythme élevé du phénomène d'urbanisation, par la gravité des ruptures et des déficits qu'il induit, a généré de fortes pressions tant dans la conduite des programmes de réalisation que dans la gestion des espaces de vie.

La construction de logements, notamment, a ainsi été souvent considérée sous le seul angle quantitatif, négligeant les aspects qui favorisent ou conditionnent l'épanouissement individuel ainsi que l'harmonie et l'insertion sociales. Une telle démarche a abouti trop fréquemment à des "cités dortoirs", avec pour effet le renforcement des inégalités, l'exacerbation des frustrations et la marginalisation sociale.

Mais il faut voir, aussi, que l'urgence a servi et sert encore, à travers la confusion des rôles, à diluer des responsabilités, qu'elle a servi et sert encore à masquer des défaillances, de la passivité, du laisser-aller ou de la complaisance, des phénomènes qui se traduisent négativement autant sur la définition des programmes, que sur la qualité des études, celle de la conception architecturale ou sur le suivi de l'exécution

Nous devons donc impérativement rompre avec des approches inadaptées et dangereusement perverses, et nous mettre progressivement en phase avec tout ce qu'impliquent, aujourd'hui, notre ambition collective et les attentes individuelles légitimes.

Assurer l'intégration des nouveaux programmes dans un schéma d'urbanisme cohérent, assurer dans leur définition et leur exécution les conditions d'une qualité de vie conforme aux aspirations de nos concitoyens à l'hygiène, à la tranquillité, à la saine détente et à la convivialité, c'est là une exigence que nous ne devons pas éluder.

Non plus que nous ne pouvons continuer d'ignorer les pressants besoins de requalification des espaces de vie inadaptés aux nouvelles exigences ou dégradés du fait des errements passés. Comme nous ne saurions continuer à tolérer les dysfonctionnements des tissus urbains, leurs excroissances anarchiques, la multiplication des zones d'insalubrité, la corruption croissante de l'hygiène et de l'esthétique des paysages de nos villes et villages.

Il s'agit donc de revisiter, dans une perspective d'ensemble, les dispositifs et les instruments qui encadrent et organisent le développement et la gestion du cadre urbain afin de les conformer à ces exigences.

La clarification des rôles et des responsabilités doit être un axe majeur de la démarche. Elle doit notamment se traduire par l'exercice effectif des prérogatives de la puissance publique au niveau des collectivités territoriales. Mais un exercice trop souvent partiel, parfois intempestif ou encore simplement formel de ces prérogatives, contribue à la démotivation des intervenants ainsi qu'au sentiment d'anarchie et d'injustice prévalant souvent parmi la population.

Cette clarification doit aussi pouvoir se traduire, au niveau de ces instances, par la transparence dans la conduite des missions de planification, de sélection des intervenants, de contrôle des projets ou des réalisations et, dans un autre volet, par la même transparence dans la prise en charge des missions de gestion, de valorisation et de protection des espaces communautaires.

Les dispositifs doivent pouvoir assurer, par ailleurs --en organisant éventuellement des formations ou des cursus spécifiques-- l'adéquation des qualifications des fonctionnaires concernés aux missions de maîtrise d'ouvrage.

Au regard des volumes des investissements en cause, au regard de l'importance des surcoûts et des gaspillages qu'entraînent les erreurs, les insuffisances et les approximations, il est impératif que l'Etat permettre aux collectivités territoriales, de pouvoir disposer de tous les moyens, statuaires, matériels et organisationnels, propres à répondre aux exigences particulièrement élevées dans ce domaine en matière de rigueur et de compétence.


Mesdames et Messieurs,


La transparence des procédures et la qualité des gestionnaires publics favorisent, dans une certaine mesure, la qualité des études et des projets architecturaux, notamment en détruisant des monopoles fondés sur la complaisance. Il n'en reste pas moins que des insuffisances demeurent à ce niveau, auxquelles il importe de remédier.

Les architectes ont un rôle fondamental à jouer dans la rupture que nous voulons promouvoir avec les réalisations sommaires du passé.

Sans doute, faut-il tenir compte dans l'appréciation de leur responsabilité dans le désordre urbanistique et architectural des facteurs que j'ai précédemment évoqués. L'urgence, les restrictions financières ou les injonctions expliquent, en effet, pour beaucoup, la pauvreté et le caractère répétitif de la plupart des productions architecturales.

Je souhaite que ces assises soient pour vous l'occasion de préciser les conditions de la libération des capacités créatrices des architectes et d'esquisser des perspectives concrètes de développement de la qualité de la production architecturale, en vue de la mettre en adéquation avec les exigences de notre développement économique et social.

Je suis, pour ma part, dans l'attente de vos propositions et suggestions, parce que la qualité du cadre de vie à laquelle l'architecture participe essentiellement, constitue un des volets et un formidable accélérateur du progrès social.

Je le suis, aussi, parce que l'architecture a une fonction déterminante dans la mise en oeuvre des politiques d'aménagement du territoire, dont la nécessité devient de plus en plus cruciale pour notre pays.

Je le suis, enfin, parce que l'architecture est un fait supérieur de culture et une des formes d'expression les plus achevées du génie créateur de l'homme. Parce qu'elle est gardienne de la mémoire et de l'identité, puisque les oeuvres architecturales sont les témoins et les repères historiques principaux du temps passé.

Notre pays regorge de divers vestiges civilisationnels qui donnent la mesure de ce que furent les grandes réalisations architecturales, et qui subsistent sous forme de sites archéologiques ou d'établissements humains encore habités, tels les Casbahs d'Alger, de Tlemcen, de Constantine, d'Annaba, de Bejaia, de Dellys, de Tenès, de Cherchell, les Médinas de Bou-saâda, de Laghouat les Ksors des régions de Ghardaïa, d'Adrar, de Béchar, de Ouargla, d'El-Oued et d'autres encore.

Ces établissements humains ont contribué à forger puis à préserver l'identité algérienne à travers les âges.

Intelligemment intégrés aux sites dont ils épousent la topographie et domestiquent le climat, ces établissements humains symbolisent le savoir-faire de la société algérienne dans les domaines de l'architecture, de la formation des villes et de l'occupation stratégique des territoires.

La pauvreté des moyens humains et la faiblesse des ressources financières au lendemain de l'indépendance nationale ont, et pour longtemps, exclu les possibilités de recherche en matière d'expression architecturale propre.

Par suite de la priorité accordée au développement économique, et sous la pression des besoins sociaux, les efforts en vue d'encourager ces recherches ont été manifestement insuffisants. L'heure est sans doute venue de corriger cette vision et d'accorder à l'architecture et aux architectes l'attention qu'ils méritent pour le rôle qu'ils ont à jouer pour donner à notre pays un visage digne de son passé et capable de susciter la fierté de nos générations présentes et futures.


Mesdames et Messieurs, je vous remercie".






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Message  Namir Sam 20 Jan 2007 - 17:29

Bonjour à tous,

A ce qui précede (et ça n'est pas un reproche de nous informer des nouvelles et eternelles résolutions stériles) voici ce que je réponds:

BLABLABLABLABLABLABLABLA.....et encore Blabla!!

Désolé mais c'est plus fort que moi!!

Salut,

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Message  lessismore Lun 5 Mar 2007 - 2:32

[b]je ne vais pas etre long!
les jeunes arretez de déconer et de raconter n'importe quoi,
1- l'architecture evolue tres bien en algerie, arreter de qualifier des construction "batarde d'architecture" des construction qui se passe d'architecte ne peuvent etres qualifier d'architecture. les seul rares edificie qui merite se nom sont les oeuvre d'architectes dont je ne citerai pas les nom, ont fait de loin un grande evolution, qu'il faut a mon avis prendre en concideration.
2- la police de l'urbanisme existe elle se trouve a la casbah elle ne fait peux etre pas son travail comme elle devrait le faire mais elle existe.


3- L'AVENIR DE L'ARCHI DANS CE PAYS EST ENTRE VOS MAINS, donc arreter de chercher comment vont evoluer les choses parceque c'est à vous de les faire evoluer
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Message  rosa Mar 23 Oct 2007 - 15:46

salut tout le monde
je suis etudiante en architecture a tizi .j'ai toujours voulu changer les choses ou les faire bouger et et j'ai pensé que j'arriverai grace a l'architecture car pour moi si on s'y intresse l'architectures changera la face du monde ,changera l'algerie parce que tant qu'architectes on organise l'espace ou on vit .on le travaille on le rend plus beau et on facillite la vie au gens ils seront plus heureux ,J'ai pleins de reves comme ça pleins de projets ,et je ne veux surtout pas etre dans le systeme mais au dessus du systeme.

MA foi quand je voix la triste réalite ou nous vivons PAFF c'est la chute je crains que mes réves resterons bien au placard .Je deteste cette idée d'etre enchainnée de ne pas pouvoir agir comme on le souhaite mais vive l'algerie:dobdob:
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Message  corbo Jeu 17 Avr 2008 - 0:25

bns tt le monde
je suis d'accord avec toi bahi .il faut pas parler de l'évolution de l'architecture en Algérie comme vous avez dit , ça va de mal en pire .
le but mtn est de loger les gens peut importe l’Algérie évolue ou non .on vois que de copier coller et aussi que les même projet qui se répète un peu partout les logement en particuliè
Ben on a vraiment perdu notre identité .on suis pas notre style architecturale.
Parce que chaque architecte a son propre inspiration ou bien aspiration et dise que c’est le moderne mais quelle moderne SVP . (ça veut pas dire que je suis contre le moderne loin de là ).
En plus je vois pas que les architecte pense a l'urbanisme on a même pas des façades urbaines dans chaque projet on voie soit des clôtures qui gâche complètement les façades .ou des belle villa qui sont incomplète .ou il y a pas des traitement de façades je pence qu’on avait des bides en ville a l'époque et et mtn des bides en villa dsl mais c la vérité .il faut le dire .
Je pence qu' il faut garder notre propre style et arrêter de construire n’importe quoi .


Dernière édition par corbo le Jeu 8 Mai 2008 - 20:32, édité 1 fois
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Message  MAZOUNI ASMAA Jeu 17 Avr 2008 - 1:28

Architecture EN ALgerie?!!!! DIs moi QUe TU plaisante ....Il N ya RIen D4erchitecture EN ALgerie !!!!!
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Message  younesarchi Ven 18 Avr 2008 - 23:36

malheureusement ya pa d'architecture ici et bein moi je coné bcp de monde ki se sont converti vers otre chose,
ici en algerie ya ke le commerce ki marche é je le redis c malheureux
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Message  urban_blues Sam 19 Avr 2008 - 2:25

Bonjour.

j'ai lu tt ce ki a été di dans ce sujet, et j'aimeré apporté mon avis à la chose, tt en restant bref biensur.

pour le long article tt au début, je crois qu'il fo passé à l'action, fo pa resté sur des paroles qu'on di, et qu'on oublie.

aussi, tant que la décision reste politique, et que les lois reste dans le journal officiel, ça va pa changé.

et pour finir, pour faire de l'urbanisme, c'est pa le role de l'urbaniste, ni de l'architecte, ni de l'aménageur,ni du politicien, mais c'est un tout, il faut intégré tte les discipline, et les métiers, tt simplement parceque ça touche à un phénomène complexe: la société et l'urbanisation.

au plaisir de vous lire.
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Message  ashkynase Mar 22 Avr 2008 - 16:13

salut a tous
l'architecte est artiste avant tout...
mais quel artiste pour quel art?!
notre art ici en algerie est " l'art de batir pour batir "
............
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