sur chalutier ou conteneur! l'essentiel d'être harraga ?
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sur chalutier ou conteneur! l'essentiel d'être harraga ?
harraga !! un petit mot qui désigne beaucoup de choses ! qui désigne l'actualité algerienne! qui designe l'esprit des jeunes en algerie ! imagines-toi que tu es à leurs places ! pourquoi il veulent quitter l'algerie par ELHARGA ? et comment il peuvent prendre le risque de faire ça malgré qu'on ecoute souvent " XX harraga trouvés morts " pourquoi on paye 20 millions pour aller à la mort ? ces 20 millions sont le prix du travail de plusieures années ! ou le prix des bijoux volés !! et par fois on ne retrouve meme pas le bonome qui a organisé le voyage prévu ? je veux savoir votre avis sur ça et etes-vous capables d'etre harraga ?
Dernière édition par MatteoMessinaDenaro le Dim 1 Juin 2008 - 16:38, édité 1 fois
Matteo- Epautiste Chayeb
-
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Date d'inscription : 22/03/2008
Re: sur chalutier ou conteneur! l'essentiel d'être harraga ?
Bonsoir.
Premier sujet que je croise dont l'auteur est mon frère Matteo, c'été mon bras droit pendant la guerre des 100 ans. LOL.
J'estime qu'il est intéressant, cependant, depuis sa création, y a même pas eu une intervention, peut être tout le monde est d'accord avec ce phénomène pour ne pas dire fléau qui par son ampleur touche beaucoup de nos frères (même soeurs, y a des familles qui tente l'aventure, alors).
Pour ce phénomène, je crois qu'il est devenu très important et qui touchent différentes couches d'âges de notre jeunesses, y a du 15 ans jusqu'au ???? (J’ignore l'âge de la plus grande personne qui a tenté l'aventure, peut être la chance).
Pour les causes ou les raisons pour une telle évadées vers l'inconnu, l'imprévisible et le pas sûr, à mon avis, on en a discuté sur d'autre topic, sous d'autres formes et manières, mais ça n'est pas très loin du concept qu'on veuillent quitté le pays sous forme de haragga
(haragga = quitté le pays sous une manière illégal par rapport aux pays d'origine, et le pays accueillant).
Les raisons sont très nombreuses, et aussi variées que les haragga et leurs ambitions, désirs et rêves.
Mais pour ne pas trop fouiner dans la vie de chacun et chacune de ceux qui ont tenté l'aventure ou l'expérience, qui a résulté avec une certaine réussite ou quelconque échec, je dirai faut pas aller très loin, il faut juste regarder, et peut être apprécier la réalité Algérienne.
Les jeunes ont perdu espoir de vivre vraiment dans leurs propre BLED (ont ne fais que survivre pour bon nombre d’entre nous).
Quand vous trouvez que cette jeunesses, Oh combien grande par son nombre et diverse par ses tranches d’âge sans travail, sans revenu, qui sombre dans la misère encore plus chaque jour qui passe, avec un passé sans présent et encore plus sans avenir.
Une jeunesse qui ne voit pas le bout du tunnel, d’ailleurs, je crois qu’elle n’espère même pas voir une lumière au bout de ce dernier.
Et pour comprendre réellement ce qui pousse une personne à tenter ou encore, à passer à l’acte, et s’aventurer vers l’inconnu, je crois qu’il faudra vivre exactement sa vie, être vraiment dans ses souliers (si jamais elle en avait), de vivre son quotidien, sentir sa misère, sa déception, ses malheurs et chagrins.
Prendre le risque d’être haragga, je crois que ça ne leurs étaient pas facile de le faire, mais je pense, je préfère dire je crois, c’est plus intense et fort comme pensée, qu’ils en eu du courage pour le faire,
à mon estime, je crois que prendre de tels risques, en sachant qu’est ce qu’on aurai à affronter et faire face, et d’y aller sans peur, et peut être même sans regret ni de remords, ce n’est pas de la chose facile à faire.
Par ce que je viens d’avancé, mon intention n’est pas de leurs donner raison ou tord, je ne suis pas le mieux placé pour les jugés,
mais j’essaye de les comprendre, et peut être de leurs témoignés une certaines compassion, je dirai une admiration aussi pour leurs courage, détermination et résolution.
Peut être ça fait mal de voir et de constater une pareille réalité amère, et décevante, cependant, c’est une vérité et réalité d’une vie Algérienne, une réalité d’un pays même riche de ses ressources naturelles, et encore plus, ses ressources humaines, n’arrive pas à satisfaire les propres besoins mêmes les plus élémentaires,
je dirai banales de ses enfants.
Pour répondre à la dernière question, je dirai que je ne pourrai être haragga, non pas juste par manque de courage, et détermination, mais aussi tel que je suis et avec mes modestes principes, convictions, et rêves, je ne pourrai m’accordé le fait d’être haragga, et d’aller vers d’autres pays, qui au fond, ne m’accepteront jamais comme le fait mon pays, avec toutes les difficulté qui y est réside.
Voilà, j’espère que j’ai répondu à certaines de tes interrogations mon frère Matteo.
Et peut être ça sera mon dernier post pour une durée que j’estimerai assez longue en étant pas à vos cotés mes chers et chères épautistes.
Au plaisir de vous lires.
Premier sujet que je croise dont l'auteur est mon frère Matteo, c'été mon bras droit pendant la guerre des 100 ans. LOL.
J'estime qu'il est intéressant, cependant, depuis sa création, y a même pas eu une intervention, peut être tout le monde est d'accord avec ce phénomène pour ne pas dire fléau qui par son ampleur touche beaucoup de nos frères (même soeurs, y a des familles qui tente l'aventure, alors).
Pour ce phénomène, je crois qu'il est devenu très important et qui touchent différentes couches d'âges de notre jeunesses, y a du 15 ans jusqu'au ???? (J’ignore l'âge de la plus grande personne qui a tenté l'aventure, peut être la chance).
Pour les causes ou les raisons pour une telle évadées vers l'inconnu, l'imprévisible et le pas sûr, à mon avis, on en a discuté sur d'autre topic, sous d'autres formes et manières, mais ça n'est pas très loin du concept qu'on veuillent quitté le pays sous forme de haragga
(haragga = quitté le pays sous une manière illégal par rapport aux pays d'origine, et le pays accueillant).
Les raisons sont très nombreuses, et aussi variées que les haragga et leurs ambitions, désirs et rêves.
Mais pour ne pas trop fouiner dans la vie de chacun et chacune de ceux qui ont tenté l'aventure ou l'expérience, qui a résulté avec une certaine réussite ou quelconque échec, je dirai faut pas aller très loin, il faut juste regarder, et peut être apprécier la réalité Algérienne.
Les jeunes ont perdu espoir de vivre vraiment dans leurs propre BLED (ont ne fais que survivre pour bon nombre d’entre nous).
Quand vous trouvez que cette jeunesses, Oh combien grande par son nombre et diverse par ses tranches d’âge sans travail, sans revenu, qui sombre dans la misère encore plus chaque jour qui passe, avec un passé sans présent et encore plus sans avenir.
Une jeunesse qui ne voit pas le bout du tunnel, d’ailleurs, je crois qu’elle n’espère même pas voir une lumière au bout de ce dernier.
Et pour comprendre réellement ce qui pousse une personne à tenter ou encore, à passer à l’acte, et s’aventurer vers l’inconnu, je crois qu’il faudra vivre exactement sa vie, être vraiment dans ses souliers (si jamais elle en avait), de vivre son quotidien, sentir sa misère, sa déception, ses malheurs et chagrins.
Prendre le risque d’être haragga, je crois que ça ne leurs étaient pas facile de le faire, mais je pense, je préfère dire je crois, c’est plus intense et fort comme pensée, qu’ils en eu du courage pour le faire,
à mon estime, je crois que prendre de tels risques, en sachant qu’est ce qu’on aurai à affronter et faire face, et d’y aller sans peur, et peut être même sans regret ni de remords, ce n’est pas de la chose facile à faire.
Par ce que je viens d’avancé, mon intention n’est pas de leurs donner raison ou tord, je ne suis pas le mieux placé pour les jugés,
mais j’essaye de les comprendre, et peut être de leurs témoignés une certaines compassion, je dirai une admiration aussi pour leurs courage, détermination et résolution.
Peut être ça fait mal de voir et de constater une pareille réalité amère, et décevante, cependant, c’est une vérité et réalité d’une vie Algérienne, une réalité d’un pays même riche de ses ressources naturelles, et encore plus, ses ressources humaines, n’arrive pas à satisfaire les propres besoins mêmes les plus élémentaires,
je dirai banales de ses enfants.
Pour répondre à la dernière question, je dirai que je ne pourrai être haragga, non pas juste par manque de courage, et détermination, mais aussi tel que je suis et avec mes modestes principes, convictions, et rêves, je ne pourrai m’accordé le fait d’être haragga, et d’aller vers d’autres pays, qui au fond, ne m’accepteront jamais comme le fait mon pays, avec toutes les difficulté qui y est réside.
Voilà, j’espère que j’ai répondu à certaines de tes interrogations mon frère Matteo.
Et peut être ça sera mon dernier post pour une durée que j’estimerai assez longue en étant pas à vos cotés mes chers et chères épautistes.
Au plaisir de vous lires.
urban_blues- Epautiste Chayeb
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